Le fils du président Teodoro Obiang s’impose de plus en plus au sommet de l’État en Guinée équatoriale à mesure que s’efface son père. Et n’hésite pas, pour asseoir son autorité, à écarter un à un ses adversaires.
L’ancien chef de l’État a répondu à son successeur qui l’a accusé, dans une interview, d’avoir laissé le pays avec des caisses vides. L’actuel président João Lourenço s’est de nouveau exprimé depuis le Portugal, où il a qualifié l’ancien clan dos Santos de « nid de guêpes ».
Daniel Ribant, consultant belge et spécialiste de l’Angola, publie « Força Angola : témoignages pour l’histoire ». En un peu plus de 300 pages, il interroge 17 personnalités de neuf nationalités, témoins ou acteurs directs des événements qui ont secoué cette ancienne colonie portugaise durant près de cinquante ans.
Sortie renforcée des législatives, l’opposition menace de confisquer le poste de chef de gouvernement à l’Action démocratique indépendante, au pouvoir depuis 2014.
L’ancien leader anti-balaka Alfred Yekatom, dit « Rambo », a décollé samedi 17 novembre de Bangui, dans un avion affrété par la Cour pénale internationale, à destination de La Haye. Ce député, ex-chef de guerre visé par des sanctions de l’ONU, avait été arrêté le 29 octobre après avoir tiré deux coups de feu en pleine Assemblée nationale.
Deux opposants équato-guinéens en exil sont portés disparus depuis le 18 septembre, alors qu’ils séjournaient à Lomé. Selon nos informations, les autorités togolaises les ont livrés à Malabo hors de toute procédure d’extradition…
Le président angolais João Lourenço s’est exprimé le 15 octobre devant les députés à l’occasion de la rentrée parlementaire. Conjoncture économique, lutte contre la corruption, organisation des premières élections municipales… Retour sur ses principales annonces.
Le fils du président équato-guinéen, Teodoro Nguema Obiang Mangue, et trois autres membres de sa famille ont été promus à de hautes fonctions militaires, a annoncé un décret présidentiel daté du 15 octobre.
Dans sa dernière enquête, « Mon pays fabrique des armes », la réalisatrice Anne Poiret met la France face à ses contradictions les plus criantes. Amnesty International publie de son côté un rapport détaillé sur l’utilisation des véhicules blindés français pour réprimer des manifestations en Égypte.
Il y a cinquante ans, le pays devenait indépendant et portait à sa tête Francisco Macías Nguema. S’ouvrait alors une décennie de terreur à ce jour peu documentée.
En moins de quinze jours, quatre figures proches de l’ancien président José Eduardo dos Santos ont été placées en détention provisoire pour différentes enquêtes. De quoi rallonger la liste des personnalités déjà visées par la justice angolaise. Tour d’horizon.
Connu pour ses goûts de luxe et ses déboires judiciaires, le vice-président équato-guinéen s’est une nouvelle fois illustré lors d’un séjour privé au Brésil.
Particulièrement ciblé par l’opération mains propres du président João Lourenço, l’empire économique de la fille de l’ex-président tangue. Mais la « Princesse » est déterminée à le maintenir à flot.
En neutralisant les anciens caciques du régime dos Santos, le président a réussi, en l’espace d’un an, à asseoir son autorité et son style. Mais peut-il vraiment incarner le changement ?
José Eduardo dos Santos serait bien resté jusqu’en 2022, avant de transmettre les rênes à son fils. Mais il a dû revoir ses plans et se tailler un statut d’ancien président sur mesure – statut inexistant jusque-là, Zedu étant le seul ancien président angolais encore en vie.
Le chef de l’État angolais a été élu président du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) lors du VIe congrès extraordinaire du parti, samedi 8 septembre. Il succède au « camarade » José Eduardo dos Santos, qui aura régné sur le parti pendant trente-neuf ans.
Alors que le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) vient de se terminer, en présence d’une cinquantaine de chefs d’État africains, deux études publiées fin août mettent en lumière un autre visage de la présence chinoise en Afrique : celle du commerce des armes et des sociétés de sécurité privées.
Désireuse d’étendre sa présence et son influence dans la région, la Russie s’est très vite rendue indispensable à Bangui. Et se moque bien de bousculer les intérêts français.
Les restes du corps du fondateur de l’Unita, tué en 2002 lors d’un assaut du MPLA, seront rendus avant la fin de l’année, a promis le chef de l’État João Lourenço. Le temps pour le parti et la famille de préparer les funérailles, qu’ils espèrent à la hauteur de leur leader.
Les géants du numérique et du high-tech gagnent des sommes fabuleuses mais s’arrangent pour n’en déclarer qu’une infime partie. En Europe comme en Afrique, on réfléchit au moyen de les imposer plus équitablement.
C’est un référendum en forme de plébiscite qu’a remporté le chef de l’état comorien. Le scrutin, contesté par l’opposition, lui offre la possibilité de diriger tout l’archipel jusqu’en 2029.
Ancien cadre de l’Unita, Abel Chivukuvuku a fondé une coalition pour en finir avec la domination des ex-groupes armés. Son objectif : fédérer l’opposition pour les élections locales de 2020.
L’épidémie d’Ébola qui sévissait dans la province de l’Équateur en RDC est officiellement endiguée. Entretien avec Matshidiso Moeti, directrice du bureau régional pour l’Afrique de l’OMS, sur les moyens mis en œuvre pour éviter l’épisode dramatique de 2014 en Afrique de l’Ouest.
Et si cette fois, c’était la bonne ? Le président équato-guinéen Obiang Nguema dit vouloir libérer les prisonniers politiques et dialoguer avec l’opposition. Échaudés, ses détracteurs doutent de sa sincérité.
Les autorités de São Tomé-et-Principe affirment avoir déjoué une tentative d’assassinat visant Patrice Trovoada, le Premier ministre. À trois mois des législatives, les tensions sont toujours vives.
Le président de la coalition d’opposition Casa-Ce, député pendant onze années sous la bannière de l’Unita, revient sur la première année de présidence de João Lourenço. Il détaille également sa stratégie pour les premières élections locales du pays, qui devraient avoir lieu en 2020.
Une tentative de coup d’État armé contre le Premier ministre de l’archipel a été déjouée le 21 juin. Un sergent et un ancien ministre ont été arrêtés. Une opération qui intervient trois mois avant les prochaines élections législatives.
Le chef de l’État s’est exprimé à la télévision nationale, lundi 11 juin, pour inviter tous les opposants à une table ronde en juillet. Un décret est paru précisant les conditions de cette offre de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. L’opposition en exil pose ses conditions.