Centrafrique : comment Faustin-Archange Touadéra veut s’offrir un troisième mandat

Ce 26 mai, un projet de modification de la Constitution a été présenté aux patrons des groupes parlementaires de la majorité. Il permettrait au chef de l’État centrafricain de briguer un nouveau mandat. Coulisses d’une stratégie élaborée au palais présidentiel.

Faustin-Archange Touadéra, à un meeting du Mouvement cœurs unis (MCU), dans le stade omnisport de Bangui, le 18 mars 2022. © Barbara DEBOUT/AFP

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Publié le 27 mai 2022 Lecture : 2 minutes.

Le projet n’a, à vrai dire, surpris personne. Le 26 mai, lors d’une conférence de presse à laquelle étaient également conviés les représentants des groupes parlementaires de la majorité présidentielle, le député Brice Kévin Kakpayen a officialisé un projet de modification de la Constitution.

Ce membre du Mouvement cœurs unis (parti de Faustin-Archange Touadéra, au pouvoir), également président de la Commission institution et démocratie à l’Assemblée nationale, a détaillé plusieurs propositions, parmi lesquelles figurent la suppression de la limitation du nombre de mandats présidentiels et la nomination d’un vice-président.

Les « faucons » de FAT en première ligne

Le projet, qui doit permettre à Faustin-Archange Touadéra (FAT) de se représenter en 2026, est en gestation depuis plusieurs semaines au palais présidentiel. Selon nos informations, il y a été inspiré par les plus fidèles collaborateurs de FAT : Sani Yalo et Fidèle Gouandjika, tous deux ministres-conseillers, Donatien Maleyombo, son chef de cabinet, et Jean-Claude Rameaux-Bireau, le ministre de la Défense.

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