L’ancien ministre des Affaires étrangères a été libéré jeudi et a regagné Ouagadougou. Il avait été réquisitionné de force fin décembre dernier, et était depuis retenu dans le camp militaire de Kaya.
Alors que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, réunis au sein de l’Alliance des États du Sahel, ont décidé de quitter la Cedeao, que vont devenir les engagements des banques régionales de développement ?
Ce 7 mars, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont franchi une étape supplémentaire dans leur rapprochement en annonçant la création d’une force militaire conjointe pour lutter contre les jihadistes qui les frappent depuis des années.
Les montants investis par la Banque ouest-africaine de développement continuent d’augmenter. Malgré les tensions au sein de la Cedeao, le Burkina Faso et le Mali ont été particulièrement servis.
Ces deux hommes, qui travaillent pour la télévision publique burkinabè, ont été arrêtés le 23 février dans la zone frontalière alors qu’ils filmaient sans autorisation du côté ivoirien de la frontière. Ils ont finalement été libérés.
Avec la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de l’espace communautaire, la région a basculé dans une nouvelle ère : celle d’une cohabitation risquée entre deux ensembles dont les valeurs, les objectifs et les alliés s’opposent.
Les arrestations et « réquisitions » de personnalités critiques contre la junte d’Ibrahim Traoré se multiplient. Dernier épisode en date : la disparition de deux jeunes cadres du Balai citoyen, mouvement phare de la société civile burkinabè.
Huit semaines après sa disparition, l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré est apparu dans une vidéo, tenue militaire dépareillée et kalachnikov à la main. À 70 ans passés, il a rejoint contre son gré le rang des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) du capitaine IB.
Pour sauver la Cedeao de la « désunion », le général Yakubu Gowon suggère de lever les sanctions contre les juntes de la région. Dans le même temps, il demande au Mali, au Burkina et au Niger de revenir dans l’organisation.
L’activiste Bassirou Badjo a été enlevé mercredi à Ouagadougou par des « individus se présentant comme des agents de l’État », a annoncé dans un communiqué le mouvement Balai citoyen, dont il fait partie.
Les entrepreneurs du Sahel comme ceux de la Côte d’Ivoire s’inquiètent du devenir de la libre circulation après l’annonce de la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest.
En marge du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui s’est tenu à Addis-Abeba les 17 et 18 février, le président comorien, qui a passé la main à la tête de l’organisation, souhaite jouer un rôle au Niger. Il s’en est ouvert à Mahamadou Issoufou.
Huit semaines après son interpellation par des « hommes armés encagoulés », une vidéo met en scène l’ancien présidentiable du parti « Le Faso Autrement » dans une posture militaire malaisante.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’organisation sous-régionale lèvera « prochainement » les sanctions économiques décidées après le putsch mené le 26 juillet 2023 par le général Abdourahamane Tiani contre le président élu Mohamed Bazoum.
Dans un discours devant des milliers de partisans à Ouagadougou, le chef de la junte burkinabè a rendu hommages aux jeunes de son pays et a estimé que les Africains devaient « arrêter de s’apitoyer sur leur sort ».
Selon les informations de Jeune Afrique, au moins deux ressortissants burkinabè, probablement liés aux services de renseignement d’Ibrahim Traoré, se sont rendus mi-janvier à Bouaké pour y mener des opérations de déstabilisation pendant la Coupe d’Afrique des nations.
Le président de la transition du Niger, Abdourahamane Tiani, l’a affirmé : les trois pays de l’Alliance des États du Sahel sont engagés dans la mise en place d’une future monnaie commune. Décryptage en vidéo de la crédibilité de cette annonce et des risques que cela implique.
Face à la presse, jeudi 8 février, le président béninois est revenu sur la crise politique ouverte par le report de la présidentielle au Sénégal. Il a également plaidé en faveur d’un abandon des sanctions imposées par la Cedeao aux pays de l’Alliance des États du Sahel.
Daouda Diallo, Wendpouire Charles Sawadogo, Guy-Hervé Kam… Les réquisitions forcées d’acteurs de la société civile se multiplient au « pays des hommes intègres ». Pour Éric Topona M., elles signent le recul de l’État de droit et traduisent une fébrilité grandissante des autorités de transition.
Dans une interview diffusée sur les réseaux sociaux, le président de la transition du Burkina Faso a déroulé ses éléments de langage habituels, et promis des surprises.
L’annonce de la sortie de l’organisation régionale par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey constitue une crise politique et économique sans précédent en Afrique de l’Ouest. Décryptage.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger réfléchissent à la mise en place d’une monnaie commune, alternative au franc CFA. Est-ce possible ? Quelles sont les étapes à suivre ? Quels sont les avantages et inconvénients de cette option ? Décryptage en infographies.
Cette figure de l’insurrection populaire contre le régime de Blaise Compaoré, en 2014, a été interpellée par des hommes en civil mercredi soir à Ouagadougou. Ses proches n’ont aucune nouvelle de lui.
Depuis son accession au pouvoir en 2022, la junte du capitaine Ibrahim Traoré a adopté une stratégie très offensive contre les groupes jihadistes qui, selon plusieurs ONG et défenseurs des droits de l’homme, a causé de nombreuses pertes civiles.
Fidèle à sa stratégie de reprise en main de la souveraineté de son pays, le président de transition Ibrahim Traoré a salué « l’ingéniosité » de cette « révolution burkinabè ».
Voilà bientôt deux mois que quatre membres des services de renseignement français ont été arrêtés à Ouagadougou. En échange de leur libération, la junte d’Ibrahim Traoré réclame l’extradition de plusieurs personnalités burkinabè, dont Djibrill Bassolé et François Compaoré. Révélations.
Les négociations dans l’affaire des deux gendarmes ivoiriens, incarcérés à Ouagadougou depuis septembre dernier, patinent. Face à Abidjan, la junte a fait d’eux une monnaie d’échange.
Le gouvernement de transition burkinabè a affirmé, le 18 janvier, avoir déjoué une nouvelle tentative de coup d’État et lancé une traque contre un « réseau », composé de militaires et de civils.
Au lendemain de son arrestation à Bouaké, le 16 juin 2023, l’administrateur du compte « Gauthier Pasquet » a révélé lors de son audition avoir pris part, au cours du premier trimestre de cette même année, à un projet de renversement du régime burkinabè, auquel auraient été mêlés l’ancien ministre des Affaires étrangères de Blaise Compaoré et l’ex-chargé de mission d’Emmanuel Macron. Révélations.