Élu président de l’Afrique du Sud en février 2018, après la démission de Jacob Zuma, poussé vers la sortie par son propre parti tant il était englué dans des scandales et accusations de corruption, Cyril Ramaphosa a été réélu à la tête du Congrès national africain (ANC) en décembre 2022. Il part en position favorable pour les élections générales de 2024. Mais Cyril Ramaphosa est soupçonné d’avoir dissimulé au fisc plus de 580 000 dollars, fourrés sous l’un des canapés de sa ferme à bétail de Phala Phala. On lui reproche également d’avoir caché à la police le cambriolage qui avait révélé le butin et d’avoir maltraité les voleurs. Une commission indépendante a été constituée en septembre par le Parlement sud-africain pour enquêter sur cette affaire de cambriolage qui gêne depuis plusieurs mois le président Ramaphosa, accusé de blanchiment et corruption. Les résultats de l’enquête pourraient conduire à un éventuel vote au Parlement pour sa destitution. Cyril Ramaphosa dénonce une manœuvre politique, nie les allégations d’enlèvement et de corruption, remet en question le montant du vol évoqué et soutient que l’argent provenait de la vente de bétail.
Cette année marque les trente ans du génocide contre les Tutsi. Tous les États du continent ont reçu leur invitation, sauf deux dont la présence n’est délibérément pas souhaitée à Kigali.
Le président ukrainien devrait effectuer sa première visite sur le continent en Afrique du Sud, qui entretient des relations avec la Russie depuis l’époque de la lutte contre l’apartheid.
Si l’ancien président sud-africain se lance dans une nouvelle bataille en défiant ses camarades de l’ANC avant les élections générales du 29 mai, c’est parce qu’il est obsédé par le pouvoir, selon le politologue Zakhele Ndlovu.
Le président congolais s’est rendu à Luanda, le 27 février, pour échanger avec son pair angolais, Joao Lourenço. Objectif : évoquer les conditions d’un dialogue bilatéral avec le président rwandais Paul Kagame. Il est temps : le conflit se régionalise.
Le Congrès national africain (ANC) a présenté son programme à Durban, devant des militants enthousiastes. Les élections générales auront lieu le 29 mai.
Deuxième province du pays par le nombre d’électeurs, la région zouloue est un réservoir de voix historique pour l’ANC. Ses concurrents en font une cible de choix dans la perspective des élections générales de mai.
Le chef de l’État, Cyril Ramaphosa, a annoncé la date des élections générales pour renouveler le Parlement, qui élira ensuite un nouveau président. Le Congrès national africain (ANC) pourrait pour la première fois perdre sa majorité absolue.
La tension est encore montée d’un cran en marge du sommet de l’Union africaine, après que la RDC a accusé le Rwanda d’avoir mené une attaque aérienne contre l’aéroport de Goma.
Le parti Russie unie de Vladimir Poutine organise, du 15 au 17 février, à Moscou, un « forum des partisans de la lutte contre les pratiques contemporaines du néocolonialisme ». Plusieurs délégations africaines ont fait le déplacement.
La gauche radicale sud-africaine, menée par Julius Malema, lance samedi 10 février à Durban sa campagne en vue des élections générales prévues dans les prochains mois.
La question migratoire occupe une place importante dans le débat politique sud-africain. Et, à l’approche des élections générales, aucun parti n’hésite à l’instrumentaliser…
L’ancien président est suspendu par son parti, le Congrès national africain (ANC), pour avoir fait campagne pour un parti dissident dans la perspective des prochaines élections.
Le Congrès national africain a célébré le jugement rendu ce vendredi par la Cour internationale de justice dans l’affaire qui oppose l’Afrique du Sud à Israël sur des accusations de génocide à Gaza.
Après avoir assisté à l’investiture de Joseph Boakai à Monrovia, le chef des EFF, candidat à la présidentielle en Afrique du Sud, s’est rendu à Accra. Il y a notamment rencontré John Dramani Mahama.
La Cour internationale de justice, saisie par l’Afrique du Sud, a tranché : elle se déclare compétente pour instruire la plainte déposée contre Israël pour « génocide » à Gaza. Et appelle, avant de juger sur le fond, à protéger les populations. Un sérieux camouflet pour l’État hébreu et, surtout, pour Benyamin Netanyahou.
L’Afrique du Sud a saisi la Cour internationale de justice, réclamant notamment que Tel-Aviv soit condamné pour « génocide ». Pourquoi cette décision de Cyril Ramaphosa ? L’analyse de François Soudan au micro de RFI, dans la Semaine de JA.
Le président sud-africain, qui espère être réélu à l’issue des élections générales de 2024, se montre très discret sur sa vie privée. Plus question de donner prise au moindre scandale, comme cela a pu être le cas dans le passé.
Félix Tshisekedi sera investi le 20 janvier au stade des Martyrs, à Kinshasa. En coulisses, les préparatifs de la cérémonie s’accélèrent et plusieurs chefs d’État ont déjà confirmé leur venue.
Célébrant l’anniversaire de l’ANC, le président sud-africain a tenté de remobiliser son électorat en amont d’élections générales qui s’annoncent très risquées.
De la présidentielle au Sénégal à celle qui se jouera en Algérie, de la prochaine CAN en Côte d’Ivoire à la claque annoncée pour l’ANC, notre chroniqueur porte un regard décalé sur les grands débats qui agiteront l’Afrique en 2024.
Les élections générales qui vont se tenir entre mai et août 2024 pourraient être particulièrement difficiles pour le Congrès national africain, le parti de Nelson Mandela qui est plus bas dans les sondages.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
L’ex-banquier franco-ivoirien a franchi le pas et s’est officiellement lancé en politique. Le 22 décembre, il a été élu président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), fondé par son grand-oncle Félix Houphouët-Boigny. Jusqu’où ira-t-il ?
L’ex-président sud-africain a annoncé le 16 décembre qu’il ne voterait pas pour son parti lors de la prochaine élection présidentielle. Pour la première fois de son histoire, celui-ci risque de perdre la majorité.
Servie à toutes les sauces et aseptisée, la figure de l’ancien président sud africain, décédé il y a tout juste dix ans, le 5 décembre 2013, risque de perdre sa profondeur politique et sa complexité.
Ancienne militante anti-apartheid, proche de Nelson Mandela, Mamphela Ramphele est l’une des voix les plus critiques à l’égard de ceux qui dévoient l’héritage de l’ancien président sud-africain, mort il y a dix ans, le 5 décembre 2013.
L’Afrique sera très largement représentée lors de la Conférence des parties sur le climat de l’ONU, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre aux Émirats arabes unis. JA dévoile l’agenda des présidents.