Coup d’État au Mali : retour sur les événements qui ont conduit à la démission d’IBK

Ibrahim Boubacar Keïta a démissionné, dans la nuit du 18 au 19 août, après avoir été arrêté par des mutins au terme d’une journée de tensions qui avait démarré par une mutinerie au camp de Soundiata-Keïta, à 15 km de Bamako. Retour sur les événements qui ont conduit à la chute du président malien.

Des soldats bloquent les accès à Kati, à 15 km de Bamako, quelques heures après qu’y a éclaté une mutinerie, le 18 août 2020. © Olivier Dubois

Des soldats bloquent les accès à Kati, à 15 km de Bamako, quelques heures après qu’y a éclaté une mutinerie, le 18 août 2020. © Olivier Dubois

Aïssatou Diallo.

Publié le 18 août 2020 Lecture : 4 minutes.

« Le gouvernement appelle à la raison et demande de faire taire les armes ». Le communiqué du Premier ministre Boubou Cissé à 16h GMT sonne comme une ultime tentative pour calmer la situation, plusieurs heures après le début des événements survenus à Bamako et Kati mardi matin. De fait, cette main tendue aux mutins n’aura pas permis d’éviter son arrestation au côté du président malien, en fin de journée. Ni la démission de ce dernier, sous la pression des militaires putschistes, quelques heures plus tard.

Tout a commencé dans la matinée, lorsque des coups de feu ont été entendus au camp militaire Soundiata-Keïta de Kati, situé à 15 km au nord de Bamako. Des hommes armés ont fait irruption dans le camp à bord de pick-up, avant que des tirs ne soient échangés avec les militaires présents sur le site.

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