
Un périmètre de sécurité autour de la zone de l'attentat commis en centre-ville de Tunis, jeudi 27 juin 2019. © Riadh Dridi/AP/SIPA
Depuis 2013, la Tunisie a été secouée par des violences terroristes, marquée par deux assassinats politiques suivis d’attaques en série. Si celles-ci visent principalement les forces de l’ordre, les civils ne sont pas non plus épargnés.
Les deux explosions qui se sont produites à Tunis jeudi 27 juin sont venues le rappeler : les forces de l’ordre et de sécurité sont les premières cibles du terrorisme dans le pays. Représentants de l’État, ce sont ces agents (militaires ou garde-nationale) qui traquent les groupes armés sur le terrain, ce qui en fait des symboles à abattre.
Les civils sont également en première ligne face à ces assauts, comme le rappellent les sanglants épisodes de 2015 ayant visé des touristes ou la ville de Ben Guerdane en 2016, sans compter les victimes collatérales des mines déposées dans les monts de l’Ouest que nous n’avons pas pu lister dans cette chronologie.
Mais depuis 2018, les trois derniers attentats suicides ont été largement moins meurtriers que les précédents, et les méthodes des kamikazes semblent davantage relever de l’amateurisme. Des sécuritaires y voient une preuve d’affaiblissement.
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