[Série] La Côte d’Ivoire entre le marteau jihadiste et l’enclume factieuse (7/10)

Désormais confrontée à la menace terroriste, l’armée va devoir rapidement adapter son dispositif. Un défi d’autant plus difficile à relever qu’elle est toujours en phase de reconstruction.

Opération de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), à Yopougon en avril 2015. © Sia KAMBOU / AFP

Opération de désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR), à Yopougon en avril 2015. © Sia KAMBOU / AFP

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Publié le 6 septembre 2020 Lecture : 4 minutes.

Vue aérienne de la capitale économique ivoirienne et de l’autoroute du Nord. © Nabil Zorkot
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[Série] Côte d’Ivoire : dix chantiers phares

Réformes institutionnelles, apaisement de la vie politique, aménagement du territoire, modernisation du pays, progrès sociaux… Les changements opérés depuis 2011 sont tangibles dans de nombreux domaines. Même si beaucoup reste à faire.

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Ils ont attaqué par surprise, au milieu de la nuit. Le 11 juin dernier, aux alentours de 3 heures du matin, une trentaine d’individus ont pris d’assaut le poste mixte de la gendarmerie et de l’armée à Kafolo, à quelques kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso. Bilan : 12 militaires tués.

Certes, il y a eu l’attentat de Grand-Bassam en mars 2016 (19 morts, 33 blessés). Mais jamais le pays n’avait connu une telle saignée contre ses forces de défense et de sécurité. Désormais, les soldats ivoiriens sont visés au même titre que leurs frères d’armes maliens ou burkinabè.

À Abidjan, l’attentat de Kafolo a provoqué une véritable onde de choc. Même si elle n’a malheureusement rien d’une surprise.

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