Depuis l’attentat de Grand-Bassam, les Ivoiriens tentent de comprendre et de surmonter le drame. Et l’Afrique de l’Ouest se prépare à de nouveaux assauts.
Deux semaines se sont écoulées depuis les attentats de Grand-Bassam, le 13 mars, dont le bilan est de dix-neuf morts et trente-trois blessés. Les Ivoiriens tentent de comprendre et de surmonter le drame. Et l’Afrique de l’Ouest se prépare à de nouveaux assauts.
Parmi les 19 victimes de l’attaque terroriste de Grand-Bassam, de nombreux Ivoiriens. Qui étaient-ils ? Que faisaient-ils au moment de l’attaque ? Nous avons rencontré leurs familles et réévoquons leur mémoire sous forme d’hommage.
Les pays d’Afrique de l’Ouest se savent désormais sous la menace. Quelles mesures ont-ils pris pour éviter de connaître les mêmes drames qu’à Bamako, Ouagadougou ou Grand-Bassam. Revue de détails des dispositifs nationaux.
Abidjan et Paris ont décidé de renforcer leur collaboration dans la lutte contre les jihadistes. Pas de cellule franco-ivoirienne, mais du « donnant-donnant sous forme d’échanges sérieux et réguliers ».
Lors d’une conférence de presse, mardi à Abidjan, les autorités ivoiriennes ont fait le point sur l’enquête concernant l’attaque terroriste de Grand-Bassam, qui a fait 19 morts et 33 blessés le 13 mars dernier.
Des enquêteurs ivoiriens sont arrivés mercredi à Bamako suite à l’arrestation la semaine dernière dans le nord du Mali de deux suspects de l’attaque de Grand-Bassam, dont le cerveau présumé, de nationalité malienne, est toujours en fuite.
Voici quelques mois, à Tunis, lors d’une réunion confidentielle consacrée au Sahel, un diplomate scandinave a, de sa voix monotone, lancé une petite bombe devant l’assemblée composée de diplomates comme lui, de militaires, de chercheurs et d’hommes de terrain venus de part et d’autre du désert.