En Tunisie, l’influence grandissante de Naoufel, le frère de Kaïs Saïed
« On ne choisit pas sa famille » (3/5). Naoufel Saïed ne figure sur aucun organigramme officiel. Mais le frère du président tunisien défend bec et ongles son aîné et ne se prive pas pour donner son avis sur le fonctionnement des institutions, semant parfois la confusion.
Série : « On ne choisit pas sa famille »
Frères bavards, cousins embarrassants, neveux remuants… Difficile quand on est un homme de pouvoir de composer avec certains membres peu délicats au sein même de sa famille, qui n’hésitent pas à laver leur linge sale en public. Ouyahia, Saied, Makhlouf, Raissouni, Al Thani… D’Alger à Doha, « on ne choisit pas sa famille »
Sur plusieurs photos de l’été 2019, Kaïs Saïed, alors candidat à la présidentielle tunisienne, figure en compagnie de son directeur de campagne électorale. Rien de plus normal. Mais la ressemblance entre les deux hommes est frappante, et pour cause : ils sont frères.
Inconnu du grand public, Naoufel Saïed fait ainsi discrètement ses premières apparitions, aux côtés de son aîné. Aux yeux de certains, sa présence nourrit l’image d’une campagne sans grands moyens, avec des proches qui viennent prêter main forte.
Mais d’autres observateurs plus avertis s’inquiètent : un frère pourrait en cacher un autre. Ils savent que dans le pré carré du futur locataire du palais de Carthage, Naoufel Saïed compte tout autant que Ridha Chiheb el-Mekki, dit Ridha Lénine, ou Sonia Charbti, dite Sonia Marx. S’ils forment le trio qui a conforté Kaïs Saïed dans sa vision d’une démocratie directe, Naoufel est celui qui le connaît le mieux.
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Série : « On ne choisit pas sa famille »
Frères bavards, cousins embarrassants, neveux remuants… Difficile quand on est un homme de pouvoir de composer avec certains membres peu délicats au sein même de sa famille, qui n’hésitent pas à laver leur linge sale en public. Ouyahia, Saied, Makhlouf, Raissouni, Al Thani… D’Alger à Doha, « on ne choisit pas sa famille »
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