Au cours de cette phase dite de « confirmation des charges » qui doit commencer jeudi 21 janvier, l’accusation va se concentrer particulièrement sur quatre attaques contre des camps de réfugiés fuyant la violence de la LRA et durant lesquelles elle affirme que plus de 130 personnes ont été tuées, dont des enfants.
Sous le contrôle de Dominic Ongwen, des combattants de la LRA « ont enlevé des civils, les ont forcé à porter des objets pillés (…) leur ont tiré dessus et les ont menacé », indique l’accusation dans un document listant les charges. Dominic Ongwen « avait pour but commun d’enlever des filles et des femmes pour en faire des servantes, des épouses forcées à se marier et des esclaves sexuelles », selon la même source.
Transféré à La Haye en janvier 2015
Recherché par la CPI depuis 2005, transféré à la Haye au mois de janvier 2015 après s’être rendu aux forces spéciales américaines en Centrafrique, Dominic Ongwen est l’un des principaux chefs de la rébellion sanguinaire de la LRA de Joseph Koni. En tout, il est poursuivi 70 charges dont crimes contre l’humanité et de guerre, esclavage sexuel, meurtre, enrôlement d’enfants soldats, commis en Ouganda entre 2002 et 2005.