RDC : après la chute de Mabunda, le camp Kabila à l’heure de la remise en question

Face à un Félix Tshisekedi déterminé à renverser définitivement la majorité à son avantage, la coalition de Joseph Kabila, qui n’a pas pu empêcher la destitution de Jeanine Mabunda, va-t-elle réussir à riposter ?

Joseph Kabila, ici en août 2018 à Kinshasa. © REUTERS/Kenny Katombe

Joseph Kabila, ici en août 2018 à Kinshasa. © REUTERS/Kenny Katombe

ROMAIN-GRAS_2024

Publié le 11 décembre 2020 Lecture : 5 minutes.

Cette fois-ci, les caciques du Front commun pour le Congo (FCC) avaient quasiment tous répondu présent. Néhémie Mwilanya Wilondja, coordonateur du FCC, Jaynet Kabila, sœur jumelle de l’ancien chef de l’État, l’ex-ministre Lambert Mende… Les poids lourds de la coalition de Joseph Kabila avaient décidé de monter au front, ce jeudi 10 décembre à l’Assemblée nationale, pour empêcher la destitution de l’une de leurs principales figures, la présidente de la chambre basse, Jeanine Mabunda.

Avec 484 députés présents sur 500, dont une majorité d’élus du FCC, le vote du 10 décembre devait permettre d’envoyer un message à Félix Tshisekedi (convaincu, depuis l’annonce de la rupture de la coalition qu’il formait avec Joseph Kabila, de pouvoir compter sur une nouvelle majorité).

Il n’en fut rien : 281 députés ont finalement voté en faveur du départ de Jeanine Mabunda et de son bureau, confirmant ainsi la tendance qui semblait se dessiner ces derniers jours. Un revers pour le FCC – qui a d’ailleurs rapidement concédé sa défaite – et qui, pour la première fois depuis l’arrivée au pouvoir de Tshisekedi, a perdu, lors de ce vote, sa majorité au Parlement.

Cellule de crise

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires