Maroc – Reddition des comptes : Mohammed VI accélère le mouvement

Ahmed Rahhou, Zineb El Adaoui, Mohamed Abdennabaoui… le profil de ceux qui ont été nommés à la tête du Conseil de la concurrence, de la Cour des Comptes, et du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire témoigne de la volonté du souverain d’injecter du sang neuf dans les instances de contrôle de la vie publique et économique.

Le roi Mohammed VI préside un Conseil des ministres au Palais de Rabat. © AZZOUZ BOUKALLOUCH/MAP

Le roi Mohammed VI préside un Conseil des ministres au Palais de Rabat. © AZZOUZ BOUKALLOUCH/MAP

FADWA-ISLA_2024

Publié le 24 mars 2021 Lecture : 5 minutes.

Lundi 22 mars, au Palais royal de Fès, le roi Mohammed VI a procédé à une série de nominations : Ahmed Rahhou, nommé président du Conseil de la concurrence, en remplacement de Driss Guerraoui, Zineb El Adaoui, désormais première présidente de la Cour des comptes, à la place de Driss Jettou, ainsi que Mohamed Abdennabaoui, désigné par le monarque premier président de la Cour de Cassation, et par conséquent président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. Pour le remplacer à la tête du ministère public qu’il dirigeait jusque-là, le roi a choisi Moulay El Hassan Daki.

Objectif de ces nominations : réinjecter de la confiance dans la société en faisant de la reddition des comptes un principe fondateur de la gouvernance du pays

Ces nominations à la tête d’institutions de haut niveau, garantes de la bonne gouvernance du royaume, surviennent à quelques mois des élections législatives et témoignent d’une volonté d’injecter du sang neuf dans les instances de régulation de la vie économique et publique ainsi que dans les instances judiciaires et de contrôle des finances publiques. Objectif : insuffler de la confiance dans la société en faisant de la reddition des comptes un principe fondateur de la gouvernance du pays.

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