Francophonies en Limousin : le dialogue des cultures à l’honneur

Du 28 septembre au 8 octobre, le festival des Francophonies rassemble à Limoges de nombreux artistes venus de tout le continent. Un évènement placé sous le signe du dialogue des cultures.

Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf participait à ce festival. © Alexandre Paufert

Le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf participait à ce festival. © Alexandre Paufert

NICOLAS-MICHEL_2024

Publié le 4 octobre 2011 Lecture : 1 minute.

Une troupe de danseurs emmenée par un chorégraphe burkinabè, une pièce de théâtre inspirée par la vibrionnante Brazzaville, un conteur comorien faisant revivre Moroni, un trompettiste intercalant son Métamorphise entre un concerto de Nino Rota et la symphonie no 41 de Mozart… Le festival des Francophonies en Limousin, qui se tient à Limoges (France) jusqu’au 8 octobre, résiste à toute classification. S’il fallait pourtant le qualifier en deux mots, « métissage » et « dialogue » lui conviendraient parfaitement. Certes, les invités – auteurs, metteurs en scène, danseurs, chanteurs, acteurs, musiciens… – conviés par la directrice Marie-Agnès Sevestre ont le français en partage, comme il sied à toute manifestation se référant à la francophonie, mais c’est surtout leur manière de faire fi des frontières qui les unit.

Ainsi le chorégraphe burkinabè Salia Sanou travaille-t-il avec des danseurs amateurs venus de différentes disciplines (capoeira, salsa, hip-hop, danse orientale) comme avec le plasticien français Daniel Buren. Ainsi l’acteur et metteur en scène Dieudonné Niangouna, qui sera artiste associé à Avignon en 2013, crée-t-il à Limoges une pièce se déroulant à Brazzaville. Ainsi le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf, neveu de l’académicien, se promène-t-il entre jazz, musique orientale et musique classique. Ce n’est pas tout : la vidéo et la danse s’invitent au théâtre, l’énergie de la musique et des corps est présente partout. Le message est clair : l’idée d’un clash des civilisations est une invention perverse ; l’humanité ne parle qu’une seule langue.

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Nicolas Michel, envoyé spécial à Limoges.

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