Stade d’Olembe : le casse-tête camerounais du canadien Magil
Ayant remplacé l’italien Piccini pour achever le complexe sportif, l’entreprise est sous la pression de ses sous-traitants, qui lui réclament plus de 18 millions d’euros, et se heurte au refus de Yaoundé de payer un montant équivalent tant qu’elle ne justifie pas l’utilisation de quelque 64 millions d’euros.
Une dizaine de personnes assises à l’arrière de deux pick-up de la police, embarquées pour le commissariat du 1er arrondissement de Yaoundé, le 22 mars. L’image de sous-traitants locaux du chantier du complexe sportif d’Olembe, ayant accueilli entre autres le match d’ouverture et la finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football que le Cameroun vient d’organiser, a fait le tour des réseaux sociaux.
Interpelés une seconde fois, en un mois, pour avoir bruyamment revendiqué le paiement de 2,3 milliards de F CFA (plus de 3,5 millions d’euros) sur les installations de Magil Construction Corporation, chargé du projet après l’éviction de l’italien Piccini, ils seront relâchés tard dans la nuit.
Rien ne semble avancer, mais nous irons jusqu’au bout.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
Les plus lus
- Le Niger rompt sa coopération militaire avec les États-Unis
- Les piliers d’Alain Ebobissé, bâtisseur de projets made in Africa pour Africa50
- Ali Bongo évincé du PDG : quand le parti renie celui qu’il a adoré
- Cinq intellectuels africains qui bousculent le prêt-à-penser
- Ni Chine, ni Russie : les investisseurs préférés de l’Afrique viennent d’Europe, affirme une étude