Algérie – Covid-19 : début de vaccination sur fond de polémique

L’Algérie a entamé sa campagne vaccinale avec le Spoutnik-V alors que son efficacité est mise en doute et sa compatibilité avec les préceptes islamiques contestée.

Injection du vaccin Spoutnik-V à Blida, en Algérie, le 30 janvier 2021. © Abdelaziz Boumzar/REUTERS

Injection du vaccin Spoutnik-V à Blida, en Algérie, le 30 janvier 2021. © Abdelaziz Boumzar/REUTERS

Publié le 2 février 2021 Lecture : 3 minutes.

Au sein de la population, le scepticisme est de rigueur dès l’annonce de l’arrivée du premier lot, le 28 janvier. Le Premier ministre Abdelaziz Djerad se fait donc injecter le produit devant les caméras au lendemain du lancement de la campagne de vaccination contre le Covid-19, entamée symboliquement dans la wilaya de Blida, premier foyer de la pandémie, le 30 janvier.

La veille, la Commission des fatwas, un organe consultatif religieux, a décrété que « les vaccins disponibles ne contiennent pas de composants interdits par la charia [loi islamique] ».

Selon la Commission des fatwas, « les vaccins disponibles ne contiennent pas de composants interdits par la charia »

Le pays a réceptionné un premier lot de 50 000 doses du vaccin russe Spoutnik-V, in extremis, deux jours avant l’expiration de l’échéance fixée par le chef de l’État. Jusqu’à la dernière minute, peu sont ceux qui croyaient en la capacité des autorités algériennes à commencer la vaccination de la population dans les délais fixés par le président Tebboune, en séjour médical en Allemagne.

L’exécutif pris de cours

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