À l’exception des filiales de Moov Africa, tous les géants des télécoms présents sur le continent ont subi la récente panne générale qui a touché de nombreux pays.
Le géant marocain des télécommunications renoue avec la croissance, aussi bien au Maroc qu’en Afrique subsaharienne. 2024 prend le même chemin en dépit de l’affaire qui l’oppose à l’opérateur royal Wana.
Quelques mois après avoir payé une astreinte de 230 millions d’euros, l’opérateur historique marocain a été condamné à payer près de 600 millions d’euros à son concurrent.
Quatre ans après avoir racheté la filiale marocaine de Derichebourg, l’entrepreneur ajoute la carte du recyclage à son jeu, tout en multipliant les marchés. Retour sur son parcours.
Ex-membre du très sélect G14 et ancien ministre, le patron de Mutandis, 59 ans, a réussi au cours de sa carrière à se constituer un solide réseau, aussi bien dans la politique que dans le business.
Entre missions de consulting, sport et engagement politique, sept ans après son mystérieux départ, l’ancien PDG de la Royal Air Maroc mène une vie de retraité très actif.
Artisan de la modernisation du secteur marocain des télécoms, puis de l’expansion de l’opérateur historique dans le royaume et en Afrique, l’ex-ministre, devenu l’un des dirigeants d’entreprise les plus influents du pays, traverse une zone de turbulences sans précédent.
L’opérateur historique marocain avait été sanctionné financièrement pour ne pas avoir partagé ses infrastructures, à la suite d’une demande du régulateur dans le cadre d’une affaire d’abus de position dominante.
Homme d’affaires emblématique de l’ère Maaouiya Ould Taya, le PDG de la Banque nationale de Mauritanie a su faire prospérer l’empire familial. Politique, business… De Nouakchott à Paris, il s’appuie sur des liens noués de longue date.
Le conseil d’administration du troisième opérateur marocain a décidé de retirer la plainte qu’elle avait déposé en 2018 au tribunal de commerce de Rabat contre Maroc Telecom. Ce choix intervient après que le régulateur a sanctionné lourdement fin janvier ce dernier pour « abus de position dominante ».
Engagé dans un bras de fer réglementaire et judiciaire contre Maroc Telecom, la filiale du holding royal Al Mada et du koweïtien Zain vient de faire condamner le groupe dirigé par Abdeslam Ahizoune à une amende de 3,3 milliards de dirhams pour « abus de position dominante ».
Au Maroc, le duel de l’année se fera devant le tribunal de commerce de Rabat. Inwi, le troisième opérateur téléphonique du pays, a déposé une plainte contre son rival le géant Maroc Telecom (IAM) pour concurrence déloyale.
Pionnier parmi les entreprises chérifiennes à s’être implantées au sud du Sahara, l’opérateur de téléphonie mobile tire désormais une bonne partie de sa croissance de ses nouveaux marchés.