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[Série] Comment les grands commis de l’État ont-ils rebondi après une disgrâce royale ?
DES HONNEURS À LA DISGRÂCE, QUE SONT DEVENUS LES GRANDS COMMIS DE L’ÉTAT MAROCAIN ? (2/4) – « Je suis parti à la retraite tout à fait normalement mais chacun peut croire ce qu’il veut ». Non, Driss Benhima ne considère pas avoir subi une disgrâce. D’ailleurs, insiste l’ex-patron de Royal Air Maroc (RAM), il n’a fait l’objet d’aucun communiqué de réprobation du Palais, comme il est de coutume en cas de « colère royale ».
Son départ – qui a pris tout le monde de court, à commencer par le premier concerné – fut pourtant tout sauf ordinaire. Se rendant en ce début de février 2016 à Laâyoune, où doit se tenir un Conseil des ministres présidé par Mohammed VI, Driss Benhima se voit signifier à l’atterrissage de son avion qu’il n’était pas le bienvenu. « J’étais encore PDG de Royal Air Maroc dans l’avion. Je le suis resté jusqu’à la tenue du Conseil des ministres », précise-t-il. Qu’importe !