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Mohammed VI, Salaheddine Mezouar, Mohamed Hassad, Mohamed Boussaid,  Driss Benhima © Montage JA ; Hassan Ouazzani pour JA ; Mohamed Drissi Kamili pour JA ; MAP

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[Série] Comment les grands commis de l’État ont-ils rebondi après une disgrâce royale ?

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Débarqué de la RAM, Driss Benhima se découvre une passion pour la voile

Entre missions de consulting, sport et engagement politique, sept ans après son mystérieux départ, l’ancien PDG de la Royal Air Maroc mène une vie de retraité très actif.

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Mis à jour le 9 août 2023 à 09:47

Driss Benhima, ex-président directeur général de la compagnie Royal Air Maroc (RAM), dans son bureau, en septembre 2015. © Montage JA; Hassan Ouazzani pour JA

DES HONNEURS À LA DISGRÂCE, QUE SONT DEVENUS LES GRANDS COMMIS DE L’ÉTAT MAROCAIN ? (2/4) – « Je suis parti à la retraite tout à fait normalement mais chacun peut croire ce qu’il veut ». Non, Driss Benhima ne considère pas avoir subi une disgrâce. D’ailleurs, insiste l’ex-patron de Royal Air Maroc (RAM), il n’a fait l’objet d’aucun communiqué de réprobation du Palais, comme il est de coutume en cas de « colère royale ».

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Son départ – qui a pris tout le monde de court, à commencer par le premier concerné – fut pourtant tout sauf ordinaire. Se rendant en ce début de février 2016 à Laâyoune, où doit se tenir un Conseil des ministres présidé par Mohammed VI, Driss Benhima se voit signifier à l’atterrissage de son avion qu’il n’était pas le bienvenu. « J’étais encore PDG de Royal Air Maroc dans l’avion. Je le suis resté jusqu’à la tenue du Conseil des ministres », précise-t-il. Qu’importe !