Comment Dakar muscle Petrosen pour tirer parti de la manne pétro-gazière

Afin d’optimiser son entrée dans le club des producteurs africains d’hydrocarbures, l’État, qui nourrit aussi de grandes ambitions dans l’aval, a totalement réorganisé l’entreprise publique.

Image de synthèse de la future unité flottante de BP sur le champ gazéifère offshore de Grand Tortue-Ahmeyim. © BP

Image de synthèse de la future unité flottante de BP sur le champ gazéifère offshore de Grand Tortue-Ahmeyim. © BP

Julien_Clemencot

Publié le 5 juillet 2020 Lecture : 4 minutes.

«Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie », récite Manar Sall, directeur général de la nouvelle branche aval de Petrosen, l’entreprise publique pétrolière. Introduit en 2016 dans la Constitution sénégalaise, l’article 25-1 sert de feuille de route au gouvernement au moment où le pays se prépare à un développement spectaculaire de sa production d’hydrocarbures.

Les champs gazéifères de Grand Tortue-Ahmeyim et de Yakaar, exploités par la major britannique BP, devraient entrer en production en 2023, tout comme le gisement pétrolifère de Sangomar, confié à la compagnie australienne Woodside. C’est Petrosen qui représente les intérêts de l’État dans ces deux projets.

Création de deux filiales

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