Le grand retour de J.A.

Publié le 13 août 2006 Lecture : 8 minutes.

Bien sûr, il y a les chiffres. Les assemblées générales des sociétés qui composent le Groupe Jeune Afrique n’ont pas failli à la règle. Le 29 juin dernier, les actionnaires réunis comme chaque année au 57 bis, rue d’Auteuil à Paris ont suivi le rapport de gestion avant d’entériner les comptes de l’exercice. Pour ces hommes et ces femmes, comme pour tous les lecteurs, l’événement numéro un de la période 2005-2006 est le retour de l’hebdomadaire à son titre Jeune Afrique, le 26 février, avec son numéro 2355.
L’assemblée générale s’est bien gardée d’ajouter aux débats parfois passionnels qui avaient accompagné ces changements. Des six années du label L’intelligent, il faut retenir l’enrichissement de la formule de l’hebdomadaire et le renforcement de ses positions.
Chaque semaine, un numéro de Jeune Afrique offre plusieurs heures de lecture. L’information et la réflexion sont organisées en parties égales (Monde, Afrique du Nord, Afrique subsaharienne, Plus et Dossiers, Lire, écouter, voir), qui répondent à la volonté d’internationaliser le lectorat – Jeune Afrique est distribué dans 84 pays – et de servir ses centres d’intérêt. La création, fin 2004, du cahier Ecofinance, qui consacre chaque semaine seize pages à la vie des entreprises et des affaires, obéit également à cette préoccupation. Le succès des Guides Ecofinance, véritables vade-mecum de l’investissement en Afrique, est là pour en témoigner. Après le premier, consacré à la Mauritanie, en mars 2005, et au Rwanda, en mars 2006, suivront ceux portant sur la Centrafrique, le Cameroun et le Tchad, programmés pour le second semestre 2006.
En dépit des difficultés de la presse écrite, le Groupe Jeune Afrique poursuit l’évolution de son offre éditoriale. Il a maintenu le rythme de parution de ses numéros hors-série, dont certains sont désormais annuels, comme le classement des 200 premières banques africaines (en octobre), celui des 500 premières entreprises africaines (décembre) et L’État de l’Afrique (mai). Le monde francophone a salué pour sa qualité exceptionnelle le hors-série consacré à Léopold Sédar Senghor, paru en mars à l’occasion des célébrations du 100e anniversaire de sa naissance.
Le début de l’année 2006 a également été marqué par le lancement de La Revue pour l’intelligence du monde, reprenant le concept éditorial original initié en mai 2003 sous le titre La Revue de l’intelligent. La nouvelle formule conserve les qualités qui avaient séduit de nombreux lecteurs, leur offrant tous les deux mois une réflexion sur les thèmes majeurs de l’actualité de ce début de siècle.
L’entrée du Groupe Jeune Afrique dans le monde anglophone, entreprise en mai 2005 avec la parution de The Africa Report, s’est confirmée début 2006, The Africa Report devenant le premier trimestriel panafricain en langue anglaise. Si les lecteurs ont été au rendez-vous, le monde des affaires et de la communication a également salué la naissance du nouveau titre. Celui-ci a en effet reçu le prix de la « Meilleure Publication » de l’édition 2006 des Diageo Africa Business Reporting Awards pour « la justesse de ses analyses, la clarté et l’équilibre dans la présentation des sujets, l’objectivité et le talent journalistique ».
La qualité des publications du Groupe Jeune Afrique et l’expertise de ses équipes – dont une soixantaine de journalistes permanents – trouvent leur récompense dans la progression de leur audience. La diffusion des titres a continué de s’améliorer en 2005-2006, particulièrement en Afrique subsaharienne grâce à The Africa Report 90 000 exemplaires distribués par numéro (plus de 100 000 exemplaires pour Jeune Afrique). Le groupe a parallèlement entrepris de se renforcer sur ses marchés historiques d’Afrique du Nord, marqués par un vif dynamisme économique, en ouvrant, début 2006, un bureau de représentation au Maroc, à Casablanca.
À l’approche du 47e anniversaire de sa création et de la parution du n° 2400 de Jeune Afrique (il sera daté du 7 janvier 2007), le Groupe Jeune Afrique poursuit son objectif de rester l’éditeur de référence sur l’Afrique et dans le monde. Et de conforter cette position en donnant à lire à ceux qui veulent s’informer, apprendre, comprendre, se détendre, débattre et voir plus loin.

Hhors-série : Le savoir-faire au service de lecteurs exigeants
Capitalisant sur son expertise de l’Afrique et sur des bases de données uniques, le groupe a lancé en 2004 une collection de numéros hors-série dont trois sont annuels. Leurs parutions sont autant de rendez-vous attendus par des publics variés, du professionnel chevronné au grand public, basés en Afrique ou qui s’y intéressent pour leurs affaires, leur culture générale ou leurs études. Le numéro des 200 premières banques africaines est ainsi l’ouvrage de référence de tout décideur qui se respecte. Annuel également, le « Top 500 » analyse les comptes de près de mille entreprises du continent. Élaborés depuis huit ans, ces deux classements n’ont pas d’équivalent au monde. Tout comme L’État de l’Afrique, véritable radioscopie des 53 pays africains doublée d’une synthèse détaillée de leur actualité politique, économique et sociale. Le hors-série Léopold Sédar Senghor offre quant à lui à ses lecteurs un ensemble de textes et de photos consacré à la vie et à l’uvre de cette figure majeure du XXe siècle.

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The Africa Report : Lancement réussi du trimestriel en langue anglaise
Avec la parution de The Africa Report, en avril 2005, le Groupe Jeune Afrique relève le défi d’imposer un titre nouveau sur une partie du continent où il ne s’aventurait guère : les pays anglophones. Moins d’un an plus tard, The Africa Report est officiellement devenu le premier trimestriel panafricain en langue anglaise. Écrit par une équipe de journalistes africains et britanniques, il porte un regard aigu sur l’évolution du continent africain et donne les clés pour en comprendre les enjeux. The Africa Report propose des tribunes rédigées par d’éminentes personnalités, des interviews de dirigeants du monde politique ou des affaires, des analyses et des reportages sous la signature des meilleurs spécialistes anglophones. Chaque numéro comporte un grand dossier (Palmarès des banques et des entreprises, Technologie, Santé ). Primé meilleure publication économique panafricaine « Diageo Africa Business Reporting Awards 2006 », The Africa Report concrétise l’ambition affichée du Groupe Jeune ?Afrique d’être également un éditeur anglophone de premier plan.

La revue : Le monde comme vous ne l’avez jamais vu
Mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, tel est l’objet de cette publication bimestrielle. La Revue pour l’intelligence du monde est un concept éditorial sans équivalent dans la presse francophone. La Revue traite de sujets d’actualité internationale sans préjugés ni idéologie. Elle est ouverte à des auteurs de toutes origines qui apportent des regards neufs, décalés, différents sur des sujets aussi bien politiques et économiques que culturels ou sociaux. Ils en sont eux-mêmes plus souvent acteurs que simples commentateurs.
La Revue s’adresse à ceux qui suivent les évolutions du monde, qu’ils soient responsables politiques, industriels, journalistes, intellectuels ou simples curieux d’une réalité qui dépasse toutes les frontières.

Les éditions du Jaguar : Quand les beaux livres sont faits pour être lus
Les Éditions du Jaguar publient des collections de beaux livres parmi les plus originales. Le soin apporté aux textes et à l’illustration s’ajoute à la pertinence des sujets choisis pour composer un catalogue de 80 ouvrages distribués dans trente pays.
En 2005 et 2006, la refonte de la collection « Aujourd’hui » s’est poursuivie avec la réédition du Mali et de La République démocratique du Congo. Avec plus de 200 photographies et l’introduction d’un chapitre consacré aux voyages d’affaires, ces nouveaux titres répondent à la demande d’une clientèle toujours plus exigeante.
La collection « Atlas de l’Afrique » continue de s’étoffer, avec la parution, en français et en anglais, du Nigeria. Un Tchad, premier du genre, a également vu le jour, tandis qu’un Cameroun est en préparation. Rappelons que ces collections ont reçu le prix Georges-Erhard 2004, décerné par la Société de géographie de Paris aux Éditions du Jaguar.
Parmi les titres dont le succès ne se dément pas figurent Les Merveilles de la cuisine africaine, Les Merveilles de la cuisine asiatique et La Santé de A à Z. L’ouvrage Le Cheval arabe reste également une valeur sûre. Enfin, Les Éditions du Jaguar travaillent à une édition grand public du Coran, dont la traduction en langue française est l’une des meilleures.

Difcom : Régie publicitaire du Groupe Jeune Afrique
Agence conseil en stratégie de communication
Avec plus de 600 clients internationaux actifs chaque année, DIFCOM est l’une des rares agences de communication capables de faire le lien entre l’Afrique et le monde, comme entre le monde et l’Afrique. Présente dans l’édition-conseil (création de brochures et de supports publicitaires) et dans l’organisation d’événements (salons professionnels, forums spécialisés), la société DIFCOM commercialise l’espace publicitaire et conçoit les produits de communication pour l’ensemble des publications du Groupe Jeune Afrique, et notamment :
– les « Plus » de Jeune Afrique, véritables hebdos dans l’hebdo, qui traitent d’un pays, d’une région ou d’une ville ;
– les « Dossiers », consacrés à un secteur économique (automobile, infrastructures, télécoms, tourisme) ;
– le cahier Ecofinance, qui appelle l’attention des lecteurs et des entreprises sur les évolutions de l’économie mondiale et africaine, et comporte régulièrement des enquêtes traitant des enjeux d’un domaine particulier pour le continent (emploi, formation, mines, banques).

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Jeuneafrique.com :
Première source d’information en ligne sur l’Afrique

– 800 000 visites par mois
– 35 millions de pages consultées par an
– 18 000 abonnés à la newsletter

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Numéro un par le contenu

– L’information actualisée tous les jours
– 50 000 articles de Jeune Afrique archivés
– 53 fiches d’actualité et d’information sur les 53 pays africains
– Les dossiers politiques et économiques les plus complets d’Internet

Jeune Afrique en quelques dates

– 17 octobre 1960 Le premier numéro d’Afrique Action paraît à Tunis.
– 21 novembre 1961 Afrique Action devient Jeune Afrique (numéro 60).
– 1962 Pour se soustraire à la censure, le journal quitte Tunis pour Rome.
– 1964 Le journal quitte Rome pour Paris.
– 1966 Jeune Afrique passe au format magazine, en quadrichromie (numéro 300, 9 octobre).
– 1973 Jeune Afrique est interdit en Guinée. L’interdiction durera onze ans, jusqu’à la mort de Sékou Touré, en mars 1984.
– 1976 Jeune Afrique est interdit à la vente en Algérie. Cette censure ne sera levée qu’en décembre 1998, vingt-deux ans plus tard.
– 1983 Création du mensuel Jeune Afrique Magazine, qui deviendra Afrique Magazine et ensuite Am.
– juin 1989 Jeune Afrique quitte le 51, avenue des Ternes pour s’installer au 57 bis, rue d’Auteuil (Paris 16e).
– 1999 Jeune Afrique publie son 2000e numéro, le 11 mai.
– 2000 Jeune Afrique devient Jeune Afrique/l’intelligent (15 février, numéro 2040).
– 2003 Lancement de La Revue de l’intelligent.
– 2004 Parution des numéros hors-série L’État de l’Afrique, Les 200 (classement des banques africaines) et Les 500 (classement des entreprises africaines). De nouvelles éditions seront publiées en 2005 et en 2006.
– 2005 Mars : Premier Guide Ecofinance, consacré à la Mauritanie. Suivront le Rwanda et la Centrafrique (2006).
– 2005 Mai : The Africa Report, ?première publication en anglais.
– 2006 Janvier : numéro 1 du bimestriel La Revue pour l’intelligence du monde (le 12 janvier).
– 2006 Février : Jeune Afrique retrouve son appellation d’origine ?(le 26 février).
– 2006 Mars : The Africa Report, numéro 2. La publication devient trimestrielle. Hors-série consacré à Léopold Sédar Senghor.

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