Au Maroc, « l’affaire Agouzzal » illustre les dérives liées à l’inégalité des héritages
En pleine discussion de la réforme du code de la famille, l’affaire des filles de feu Moulay Messaoud Agouzzal, injustement privées de leur héritage, vient relancer le débat public autour de l’inégalité successorale.
![Manifestation féministe à l’appel du collectif Hiya, en faveur des refontes de la Moudawana et du code pénal, à Casablanca, en juin 2023. © Milla Morisson / Hans Lucas via AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2024/05/24/jad20240524-mmo-maroc-inegalite-successorale.jpg)
Manifestation féministe à l’appel du collectif Hiya, en faveur des refontes de la Moudawana et du code pénal, à Casablanca, en juin 2023. © Milla Morisson / Hans Lucas via AFP
Au sein de la société civile marocaine, tout le monde ignore encore si la réforme en cours du code de la famille (Moudawana) va s’attaquer à l’inégalité en héritage entre les hommes et les femmes. Au royaume et dans l’ensemble du Maghreb, une femme n’hérite que de la moitié de ce qu’hérite un homme au même degré de parenté, et ce alors que la Constitution marocaine de 2011 a institué l’égalité et
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