Épine dorsale de l’économie marocaine, les entreprises familiales ont souvent fait les frais d’une succession mal assurée. Demeurée longtemps taboue pour des raisons culturelles – le sujet étant sensible du vivant du patriarche –, la question revêt un enjeu de plus en plus important au sein du royaume. « La question est d’autant plus primordiale que le pourcentage de réussite d’une transmission dans le monde est assez faible : entre 8 et 15 % », explique à Jeune Afrique Kacem Bennani-Smires, PDG de Delassus, un groupe familial au sein duquel la transmission est en préparation depuis plus de dix ans.

Jalil Benabbés-Taarji, administrateur et directeur général du groupe touristique Tikida, est le vice-président de l’Institut de l’entreprise familiale du Maroc (IEF-Maroc) © DR