En Algérie, la valse des procès contre les figures de l’ère Bouteflika se poursuit

Ali Haddad, Mahieddine Tahkout, Abdelkader Zoukh… l’Algérie dite « nouvelle » est marquée par une série de condamnations des figures de l’ancien régime. Bilan d’étape des procès en cours.

Abdelaziz Bouteflika, le 9 avril 2018 à Alger. © REUTERS/Ramzi Boudina

Abdelaziz Bouteflika, le 9 avril 2018 à Alger. © REUTERS/Ramzi Boudina

Publié le 23 octobre 2020 Lecture : 6 minutes.

On l’appelle le procès de la « issaba » (le gang). Ce feuilleton juridique qui secoue les tribunaux algériens depuis plusieurs mois met sur le banc des accusés de hauts responsables, des ex-ministres et des hommes d’affaires du pays. Tous sont jugés, entre autres, pour corruption, abus de fonction ou encore dilapidation d’argent public. Si certains ont d’ores et déjà été condamnés, d’autres attendent toujours leur verdict, des procès étant régulièrement repoussés. Bilan d’étape.

  • Dix ans de prison ferme pour le PDG de Sovac, Mourad Oulmi
Mourad Oulmi, CEO de Sovac Group, en juillet 2017. © CTK via AP SIPA

Mourad Oulmi, CEO de Sovac Group, en juillet 2017. © CTK via AP SIPA

Mercredi 21 octobre, la Cour d’Alger a rendu son verdict pour le procès en appel du patron de Sovac, Mourad Oulmi. Le juge maintient la condamnation prise en première instance : dix ans de prison ferme et 8 millions de dinars (DA) d’amende pour « blanchiment d’argent et incitation d’agents publics à exploiter leur influence ».

Impliqués dans le même dossier, le frère de l’homme d’affaires, Khider Oulmi et l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia, ont bénéficié, eux, d’une réduction de peine de deux ans chacun. Ils écopent respectivement de 5 ans et à 10 ans de prison ferme.

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