Pourquoi « Black is King », le nouveau film de Beyoncé, fait polémique

Un an après la sortie de « The Lion King : The Gift », Queen Bey dévoile une nouvelle production Disney. Réalisé à la manière d’un long clip ultra-léché, ce condensé de l’histoire des Noirs divise.

Beyoncé dans “Black Is King” © Travis Matthews

Beyoncé dans “Black Is King” © Travis Matthews

eva sauphie

Publié le 18 juillet 2020 Lecture : 5 minutes.

« Impossible de visionner le film avant sa sortie », prévient l’attachée de presse du nouvel album visuel de Beyoncé, Black is King, dont la diffusion est prévue sur Disney+ le 31 juillet. Mais la bande annonce d’à peine 1’30 aura suffi à attirer les foudres des féministes africaines-américaines, notamment des plus jeunes.

Romantisation de l’Afrique, syncrétisme culturel, esthétique précoloniale, appropriation culturelle, « wakandafication » (en référence au royaume de Wakanda, pays africain fictif où se déroule l’histoire de la production Marvel Black Panther)… Les critiques vont bon train et sont radicales.

« Je suis lassée de ces tropismes et symboliques répétés à l’envi qui homogénéisent et essentialisent les cultures africaines dans le seul but de promouvoir le capitalisme noir », a par tweeté Jade Bentil, une étudiante en black feminism à l’université d’Oxford d’origine ghanéo-nigériane.

Même son de cloche du côté de Judicaelle Irakoze, une afro-féministe revendiquée suivie par plus de 30 000 personnes sur Twitter, qui regrette que Beyoncé « utilise son statut et son pouvoir pour glorifier l’africanité en faisant le jeu du white gaze (regard blanc) ».

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires