Selon la télévision publique nigérienne, une première livraison de matériel russe et des personnels militaires envoyés par Moscou sont arrivés mercredi 10 avril à Niamey.
Les dizaines de milliers de Maliens, Burkinabè et Nigériens installés en France, parfois depuis des décennies, subissent de plein fouet les conséquences du divorce entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil.
Niamey avait convoqué mercredi l’ambassadeur d’Algérie pour protester contre « le caractère violent » des opérations de refoulement de milliers de migrants ouest-africains par l’Algérie vers le Niger.
La Cour d’État s’est réunie, ce 5 avril, autour de la levée de l’immunité du président déchu. Bien qu’il ne soit pas officiellement poursuivi, ce dernier est accusé par ses tombeurs, notamment, de « haute trahison » et d’« apologie et financement du terrorisme ».
Surpopulation, violence, absence de soins, délai de procédure… Sur le continent, les conditions de vie dans les prisons sont souvent indignes. Focus, en infographies, sur trois d’entre elles : Makala en RDC, Kondengui au Cameroun et la maison d’arrêt de Niamey, au Niger.
Le ministère nigérien de l’Intérieur a affirmé, le 27 mars, que les États-Unis allaient proposer un « projet » sur les « modalités de désengagement » de leurs soldats du Niger, après la dénonciation par Niamey d’un accord de coopération entre les deux pays.
Le chef de la junte nigérienne, Abdourahamane Tiani, s’est entretenu mardi 26 mars au téléphone avec le président russe, Vladimir Poutine. Objectif : renforcer de nouveau les liens sécuritaires.
Une attaque contre l’armée nigérienne a coûté la vie cette semaine à 23 soldats dans une région proche du Burkina Faso et du Mali. Un deuil national de trois jours a été décrété.
Alors que la plupart des sanctions à l’encontre de Niamey ont été levées, l’institution panafricaine de développement a rencontré les autorités nigériennes pour « un retour à la normale ».
Niamey a dénoncé ce 16 mars l’accord de coopération qui liait le Niger aux États-Unis. Une décision souverainiste, populiste… Et logique au regard de l’évolution des rapports diplomatiques ces derniers mois.
À Niamey, la junte du général Abdourahamane Tiani a dénoncé « avec effet immédiat » un accord de coopération militaire signé avec les États-Unis en juillet 2012.
Après les Français, les militaires américains vont à leur tour être chassés du Niger. Niamey a dénoncé le samedi 16 mars « avec effet immédiat » l’accord de coopération militaire passé avec les États-Unis en 2012, affirmant que la présence américaine était désormais « illégale ».
En visite au Niger, Molly Phee, la secrétaire d’État américaine, a prolongé son séjour d’une journée pour rencontrer, comme prévu, le président de la transition. En vain.
L’avenir du partenariat avec Washington était au menu des discussions. La délégation américaine, emmenée par Molly Phee, la « Madame Afrique » de Joe Biden, doit également rencontrer le général Tiani.
Deux semaines après l’annonce de la Cedeao, les commerçants nigériens redécouvrent un quotidien sans pénurie d’électricité grâce à l’énergie importée du Nigeria. Mais terrestres ou aériennes, toutes les frontières ne sont pas rouvertes.
Ce 7 mars, le Niger, le Mali et le Burkina Faso ont franchi une étape supplémentaire dans leur rapprochement en annonçant la création d’une force militaire conjointe pour lutter contre les jihadistes qui les frappent depuis des années.
Dans son bras de fer avec les pays constituant l’Alliance des États du Sahel (AES), l’organisation ouest-africaine peine à trouver le ton juste. L’analyse de Benjamin Roger, rédacteur en chef adjoint à JA.
Le Niger, le Burkina Faso et le Mali veulent créer leur monnaie commune, ce qui soulève la question délicate de la rupture avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine, suscitant d’importantes préoccupations, notamment dans le secteur bancaire.
Alors que la stratégie punitive de Paris à l’égard des régimes militaires putschistes montre ses limites, Alger paie aussi des erreurs stratégiques. De quoi faire les affaires du Maroc, qui revendique son opportunisme.
Des Nigériens ont exprimé ce dimanche 25 février leur satisfaction après la levée, la veille, des lourdes sanctions économiques et financières prises par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, réunis samedi 24 février à Abuja, ont décidé la levée d’une grande partie des sanctions visant Niamey.
L’organisation sous-régionale se réunira de nouveau le 24 février afin de se pencher sur le retrait de l’Alliance des États du Sahel. Ils aborderont aussi la question de la levée des sanctions qui frappent le Niger, à laquelle certains présidents demandent une contrepartie.
Pour sauver la Cedeao de la « désunion », le général Yakubu Gowon suggère de lever les sanctions contre les juntes de la région. Dans le même temps, il demande au Mali, au Burkina et au Niger de revenir dans l’organisation.
Alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest traverse une crise inédite, le président de la Commission de l’organisation se veut optimiste au sujet du départ annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger.
En marge du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui s’est tenu à Addis-Abeba les 17 et 18 février, le président comorien, qui a passé la main à la tête de l’organisation, souhaite jouer un rôle au Niger. Il s’en est ouvert à Mahamadou Issoufou.
Tandis que les trois pays de l’Alliance des États du Sahel songent à mettre en place une monnaie commune, l’annonce de l’abandon du franc CFA soulève la question de rompre, ou non, avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine.
Selon les informations de Jeune Afrique, l’organisation sous-régionale lèvera « prochainement » les sanctions économiques décidées après le putsch mené le 26 juillet 2023 par le général Abdourahamane Tiani contre le président élu Mohamed Bazoum.
La récente mise en fonctionnement d’un oléoduc géant au Niger permet au pays d’approvisionner ses voisins. Les ministres de l’Énergie nigérien, tchadien, malien, burkinabè et togolais ont décidé de « raffermir davantage leur coopération », notamment en « matière de besoins énergétiques », à l’issue d’une réunion le 17 février.