L’oncle et compagnon de lutte de Thomas Sankara, enlevé dans la matinée du 11 juin devant son domicile de Ouagadougou par des agents du renseignement, a été libéré dans la nuit de mercredi à jeudi.
La Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) donne un mois à la chancellerie française pour prendre ses distances avec l’actuelle présidence.
Ce célèbre avocat et leader de la société civile du Burkina Faso est poursuivi pour « complot contre la sûreté de l’État » et « association de malfaiteurs », après avoir été incarcéré, a annoncé vendredi 31 mai sa défense, appelant à sa libération.
Tout juste libéré après quatre mois de détention au secret, l’avocat burkinabè a été kidnappé dans la soirée du mercredi 29 mai, alors qu’il rejoignait son domicile de Ouagadougou, par des hommes armés en civil.
Le président sénégalais rencontre ce jeudi 30 mai ses homologues malien et burkinabè, Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, qu’il espère ramener dans le giron de la communauté régionale ouest-africaine.
Cet officier redouté d’Ibrahim Traoré a été kidnappé ce 29 mai à Ouagadougou par des hommes cagoulés, alors qu’il venait d’être remis en liberté provisoire par la justice militaire.
Le président de transition burkinabè et le chef de l’État ivoirien ne se parlent plus depuis des mois. Chacun est désormais convaincu que l’autre travaille à sa chute.
À Ouagadougou, samedi 25 mai, les participants aux assises nationales, boycottées par la plupart des partis traditionnels, ont fixé la durée de la transition à soixante mois à partir de juillet prochain.
Les 25 et 26 mai se tiendront de nouvelles assises nationales censées délibérer sur la suite à donner au régime de transition d’Ibrahim Traoré. À quelques heures de leur ouverture à Ouagadougou, ses partisans et ses opposants se mobilisent.
Des internautes surinterprètent le contenu d’une page Facebook qui, selon eux, aurait appartenu au capitaine Ibrahim Traoré. De son côté, la présidence du Faso met en garde les usurpateurs d’identité.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont « finalisé » à Niamey un projet de texte créant la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), que les dirigeants de ces trois régimes militaires devraient adopter ces « prochaines semaines ».
Un homme en civil a ouvert le feu vendredi soir sur la sentinelle en faction devant la présidence, dans le centre de Ouagadougou. Au moins deux militaires ont été blessés.
Partis fin avril de Dori pour escorter un convoi de ravitaillement jusqu’au village de Mansila, des militaires burkinabè sont accusés d’avoir commis plusieurs tueries le long de la route lors d’expéditions punitives. Selon des sources militaires et sécuritaires, ils auraient tué plus de 150 civils.
Depuis l’arrestation, en janvier, à Abidjan, d’un ex-rebelle des Forces nouvelles, les services de renseignement ivoiriens affirment avoir découvert un réseau d’une cinquantaine de jeunes recrutés par des proches de Guillaume Soro pour mener des opérations de déstabilisation de la Côte d’Ivoire depuis le Burkina Faso. Révélations.
2024 devait être l’année des scrutins présidentiels dans les deux pays. Mais ni la junte d’Assimi Goïta ni celle d’Ibrahim Traoré ne semblent vouloir mettre un terme à leurs régimes de transition.
Les députés de l’Assemblée législative de transition ont donné – à l’unanimité – leur accord pour organiser de nouvelles assises nationales. Objectif : rallonger le régime d’exception militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré.
Au cours d’une interview télévisée, le président de la transition burkinabè a livré une charge contre les autorités ivoiriennes. Il dénonce leur « hypocrisie » et les accuse d’héberger « les déstabilisateurs » de son régime. Abidjan n’a pas officiellement réagi.
Le Conseil supérieur de la communication a décidé de suspendre plusieurs médias étrangers qui ont repris le contenu d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) accusant l’armée burkinabè d’exactions dans sa lutte contre les groupes jihadistes.
L’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a adopté vendredi une proposition de loi portant sur la convocation d’assises nationales devant déterminer la suite à donner à la période de transition qui s’achève le 1er juillet.
Le Conseil supérieur de la communication justifie cette décision par la « diffusion d’un article accusant l’armée burkinabè d’exactions sur des populations civiles ».
Human Rights Watch affirme que les forces armées du Burkina Faso ont « exécuté au moins 223 civils », dont au moins 56 enfants, fin février dans le nord du pays.
Le 23 avril, la cour administrative d’appel de Ouagadougou a demandé à l’État de libérer l’avocat Guy-Hervé Kam. Elle emboîte ainsi le pas au tribunal administratif qui avait formulé, en mars, la même injonction.
La canicule qui a endeuillé le Mali et le Burkina Faso au début d’avril est bien liée à un changement climatique « d’origine humaine », affirme un réseau de scientifiques.
Les dizaines de milliers de Maliens, Burkinabè et Nigériens installés en France, parfois depuis des décennies, subissent de plein fouet les conséquences du divorce entre leur pays d’origine et leur pays d’accueil.
Afin d’assurer « une surveillance permanente » de son territoire contre les groupes jihadistes, la junte d’Ibrahim Traoré a commandé une douzaine de drones de combat à la Turquie.