Le Maroc alloue 12 milliards de dirhams à l’agroalimentaire

Dans la droite ligne du plan Maroc vert, un programme pour le secteur agro-industriel vient d’être ratifié. Objectif : générer 42 milliards de dirhams (près de 4 milliards d’euros) de chiffre d’affaires en cinq ans.

Une exploitation agricole à Ouarzazate, dans le sud du Maroc, en février 2016. © Mosa’ab Elshamy/AP/Sipa

Une exploitation agricole à Ouarzazate, dans le sud du Maroc, en février 2016. © Mosa’ab Elshamy/AP/Sipa

fahhd iraqi

Publié le 19 avril 2017 Lecture : 1 minute.

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Que ce soit avec le maraîchage en Afrique de l’Ouest, l’industrie agroalimentaire au Maroc ou encore le secteur du parfum à Madagascar, le continent se révèle plein de ressources lorsqu’il s’agit d’exploiter sa première source de richesse.

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En plus d’annoncer une campagne céréalière record, Aziz Akhannouch, le ministre de l’Agriculture marocain, a voulu marquer le coup lors des 9e assises du secteur. Elles se tenaient en début de semaine à Meknès, en amont du Salon marocain de l’agriculture.

Attendu depuis des années, le contrat-programme pour le secteur agro-industriel est enfin paraphé. Cette stratégie sectorielle, qui couvre la période 2017 -2021, met la barre assez haut en termes d’objectifs.

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Elle prévoit une enveloppe d’investissement de 12 milliards de dirhams (un peu plus d’1 milliard d’euros) qui devrait permettre à terme la création de 371 nouvelles unités industrielles. Un tiers sera financé par l’État marocain. À la clé, 38 500 emplois supplémentaires.

Dernière ligne droite du plan Maroc vert

À terme, cette vision sectorielle doit générer 42 milliards de chiffre d’affaires additionnel et dégager 13 milliards de dirhams de valeur ajoutée supplémentaire. L’enjeu est donc de taille pour cette filière agroalimentaire, qui représente actuellement près de 30% du PIB marocain et 25% des emplois du secteur industriel.

Cette nouvelle feuille de route, qui cible une dizaine de filières agricoles, marque la seconde phase du Plan Maroc vert. Le ministre de l’Agriculture marocain, qui en est à son troisième mandat, a lancé ce projet ambitieux en 2008.

« Le pari n’est pas gagné et devra passer par la réussite du virage de l’agro-industrie », a d’ailleurs lancé Aziz Akhannouch qui appelle à redoubler d’efforts dans le dernière ligne droite du Plan, censé arrivé à terme en 2020.

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