Affaire Eni-Shell au Nigeria : accusé de corruption, le patron d’Eni joue son avenir à la barre

Claudio Descalzi, qui risque huit ans de prison, nie toute action illégale lors d’une transaction au Nigeria. Le dirigeant de la major italienne présente sa défense dans l’un des plus importants procès pour corruption de l’histoire de l’industrie pétrolière.

Claudio Descalzi est le directeur général du groupe italien ENI, actif dans une quinzaine de pays africains. © ENI/Flickr

Claudio Descalzi est le directeur général du groupe italien ENI, actif dans une quinzaine de pays africains. © ENI/Flickr

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 21 septembre 2020 Lecture : 3 minutes.

Le procès pour corruption – très médiatisé – mettant en cause les majors pétrolières Eni et Shell à propos de leur acquisition du permis pétrolier nigérian OPL 245 entre dans sa phase finale lundi 21 septembre à Milan, avec les plaidoiries de la défense.

À la barre vont se succéder des personnalités économiques et politiques phares en Italie pour une affaire nigériane qui remonte au début des années 2000 et constitue l’un des plus importants dossiers pour corruption du monde pétrolier.

Du côté du management, ce sont Claudio Descalzi, le PDG actuel d’Eni, et son flamboyant prédécesseur Paolo Scaroni, figure de Cofindustria, le patronat italien, qui sont mis en cause. Non moins connue, Paola Severino, ex-garde des sceaux italienne dans le gouvernement de Mario Monti, de 2011 à 2013, assurera la défense personnelle de Claudio Descalzi.

L’avocat pénaliste Nerio Dioda, figure du barreau de Milan, s’occupera quant à lui de la défense de la firme italienne, dont les liens avec l’État et l’establishment italiens sont solides.

1,1 milliard de dollars

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