Centrafrique : des rebelles tués dans des affrontements avec les forces françaises

Plusieurs rebelles ont été tués lundi en Centrafrique lors d’un affrontement avec des soldats de la force française Sangaris, dans le nord-ouest du pays. Il n’y a pas eu de blessés du côté des militaires français, qui ont reçu l’appui aérien de leurs collègues basés au Tchad.

Un soldat de l’opération Sangaris en Centrafrique. © AFP

Un soldat de l’opération Sangaris en Centrafrique. © AFP

Publié le 6 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Des rebelles ont trouvé la mort dans un affrontement avec des soldats français de l’opération Sangaris, lundi 5 mai, à 450 kilomètres au nord-ouest de Bangui, a annoncé mardi l’État-major français à Paris.

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Les affrontements se sont produits à environ 450 km au nord-ouest de Bangui et ont duré pendant environ trois heures, avec appui aérien d’avions de chasse français venus de N’Djamena, selon cette source. Il n’y a pas eu de blessé français.

Armement lourd

"Des éléments de Sangaris ont été attaqués par un groupe armé important, d’une quarantaine d’individus, engagés dans un raid sur une route provenant du nord de la République centrafricaine et allant en direction du village de Boguila", a précisé le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’État-major, qui a ajouté que la colonne de rebelles était équipée de motos, de pick-up et était lourdement armée.

"Les rebelles ont immédiatement engagé le combat pour s’emparer de notre position. Face à l’agressivité de cet adversaire, la force française a eu recours à de l’armement lourd, mortiers, missiles anti-chars. Il y a eu un appui aérien d’avions de chasse venus de N’Djamena", a conclu le responsable militaire. Les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit, une partie de la colonne adversaire ayant été détruite et d’autres attaquants s’étant exfiltrés.

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La nuit a par ailleurs été calme et les soldats de Sangaris procédaient à des patrouilles dans cette zone, où la force africaine Misca est absente et où des exactions ont été rapportées, attribuées à l’ex-rébellion Séléka et à des Peuls armés.

(Avec AFP)

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