Manu Dibango : entre escroqueries et morceaux inédits, un héritage riche et complexe

Alors que sort une réédition des « Négropolitaines », sa famille et les éditions musicales Soul Makossa tentent toujours de mettre fin à l’exploitation illégale des œuvres du saxophoniste, et s’apprêtent à exhumer de nouvelles pépites.

Manu Dibango © SADAKA EDMOND/SIPA

Manu Dibango © SADAKA EDMOND/SIPA

leo_pajon

Publié le 12 décembre 2020 Lecture : 5 minutes.

La disparition de « Papa Dibango », qui a succombé au Covid-19 le 24 mars dernier à l’âge de 86 ans, a créé un grand vide. Ses fans n’ont même pas pu se consoler en musique, aucun concert hommage ne pouvant être organisé quand la pandémie secouait durement la planète. Quelques rééditions sont venues mettre un peu de couleur sur cette période de deuil prolongé. Il y a d’abord eu cet été la sortie en vinyle de Gone Clear, The Complete Kingstons Sessions (chez Soul Makossa), l’aventure reggae du Camerounais avec les pointures de la rythmique jamaïcaine Sly & Robbie.

Plus récemment, Frémeaux et associés ont donné à réécouter les Négropolitaines. L’album, imaginé avec le musicien de son vivant, réunit des titres déjà parus dans les Négropolitaines volume 1 et 2, sortis respectivement en 1989 et 1992 chez Soul Makossa. Il compose un tour d’Afrique mêlant compositions originales et standards, comme Indépendance Cha Cha du Grand Kallé ou Pata Pata de Miriam Makeba.

Des concerts en Côte d’Ivoire et au Cameroun

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