Rwanda-France : un autre témoin entendu dans l’enquête sur l’attentat contre l’avion de Juvénal Habyarimana

Si le Rwanda n’a pas encore réagi officiellement, de nouvelles turbulences avec la France sont à prévoir…

Les débris du Falcon 50 de Juvénal Habyarimana, dans l’enceinte de sa résidence. © Archives J.A.

Les débris du Falcon 50 de Juvénal Habyarimana, dans l’enceinte de sa résidence. © Archives J.A.

Publié le 3 octobre 2017 Lecture : 1 minute.

En cause, l’information judiciaire instruite à Paris depuis près de vingt ans sur l’attentat du 6 avril 1994 visant l’avion du président hutu Juvénal Habyarimana. En septembre 2016, l’instruction (close depuis le mois de janvier précédent) avait été rouverte inopinément au prétexte d’entendre Kayumba Nyamwasa, un ancien officier de l’armée rwandaise réfugié en Afrique du Sud, qui accuse le Front patriotique rwandais (FPR) d’en être à l’origine. Mais, un an plus tard, ce projet d’audition reste au point mort.

En revanche, un autre ex-militaire des Rwanda Defence Force a été entendu à deux reprises à Paris en mars sans que l’information ne s’ébruite. Réfugié en Grande-Bretagne après avoir fait défection, cet ancien membre de la rébellion tutsie affirme avoir participé à l’acheminement des missiles ayant abattu l’avion.

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À Kigali, on se dit convaincu qu’il s’agit d’un énième stratagème pour garder l’instruction (qualifiée de « politique ») ouverte, et ainsi alimenter éternellement les spéculations sur le rôle du FPR dans l’attentat.

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