Une bombe artisanale désarmorcée devant l’Institut français de Madagascar

Les militaires malgaches ont désamorcé une bombe artisanale, jeudi, devant l’Institut français de Madagascar, à Antananarivo.

Une vue de la capitale Antananarivo, à Madagascar. © AFP/Richard Bouhet

Une vue de la capitale Antananarivo, à Madagascar. © AFP/Richard Bouhet

Publié le 6 septembre 2013 Lecture : 1 minute.

Jeudi 5 septembre, en fin de journée, un engin explosif a été désamorcée devant un centre culturel français d’Antananarivo. "On nous a alertés qu’une bombe avait été posée devant l’IFM (Institut français de Madagascar) hier (jeudi) vers 19h00 (16h00 GMT), dans une petite sacoche, et ce sont les militaires qui l’ont désamorcée", a déclaré le colonel Florens Rakotomahanina, commandant de la circonscription de la gendarmerie nationale d’Antananarivo lors d’une conférence de presse, vendredi.

Le matin, une autre bombe artisanale avait explosé à l’entrée d’un hôtel en plein coeur de la capitale, n’occasionnant que de faibles dégâts. Le groupe autoproclamé "Défenseurs de la Souveraineté Nationale" a revendiqué l’attaque.

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Ce groupe reproche à la communauté internationale sa trop grande ingérence dans le processus électoral malgache, notamment pour avoir exigé le retrait de Andry Rajoelina, de l’ancienne première dame Lalao Ravalomanana et de l’ex-président Didier Ratsiraka à la prochaine présidentielle. Leurs candidatures ont été jugées illégales par la nouvelle Cour électorale spéciale (Ces), en raison de leurs non-respect des conditions d’éligibilité.

Les élections présidentielle et législatives sont prévues le 25 octobre

(Avec AFP)

 

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