Wade: « La CPI donne l’impression d’être faite pour les Africains »

Publié le 5 mars 2009 Lecture : 1 minute.

Mandat d’arret contre Béchir: les réactions
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Mandat d’arret contre Béchir: les réactions

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Le chef de l’Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a estimé à Dakar qu’au vu de la manière dont fonctionne la Cour pénale internationale (CPI) elle donne l’impression aux Africains d’être une juridiction tournée essentiellement vers la poursuite de leurs responsables.

"Beaucoup d’Africains ont l’impression que la Cour pénale internationale (CPI) est un tribunal destiné à poursuivre seulement les Africains", a notamment indiqué le président Wade, lors d’une conférence de presse donnée au Palais avec la présidente de Finlande, Tarja Kaarina Halonen, en visite d’Etat à Dakar depuis mardi.

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Commentant à ce propos, le cas du président du Soudan examiné par la CPI, il a déclaré : "Cette inculpation (celle d’El Béchir) est venue compliquer les choses. C’est ce qui a créé un recul des négociations" entre le Tchad et le Soudan.

La CPI siégeant à La Haye (Hollande) a délivré mercredi un mandat d’arrêt contre le président soudanais pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.

Ce mandat d’arrêt est le premier du genre lancé contre un chef d’Etat, depuis l’institution de la CPI en 2002.

En juillet 2008, le procureur, Luis Moreno-Ocampo, avait accusé Omar El Béchir de génocide, crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, province située au sud du Soudan.

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