Traduit en justice par son ancienne directrice de cabinet, le président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) saisit à son tour le tribunal.
L’affaire Bopda a ouvert le débat sur les violences basées sur le genre au Cameroun. Des militantes et associations documentent cette même violence au quotidien. Est-elle seulement chiffrable ?
Alors que le président de la Commission des droits humains du Cameroun est accusé de harcèlement sexuel par son ancienne cheffe de cabinet, Judith Espérance Nkouete Messah, cette dernière vient d’être licenciée. Une décision qui provoque un tollé.
Soupçonné d’avoir transmis le VIH-sida à plusieurs de ses victimes présumées, Hervé Bopda a été soumis à plusieurs tests, dont la validité est remise en question par la justice et par les avocats de la défense.
L’universitaire spécialiste des questions de gouvernance, de genre et de gestion de carrières n’a de cesse de déplorer la criante sous-représentation, voire l’invisibilité, des femmes aux postes de direction, au sein des institutions et de l’administration comme des entreprises.
Ce 14 février, Hervé Bopda a comparu devant le tribunal de grande instance (TGI) du Wouri, à la suite du dessaisissement du tribunal militaire de Douala pour « incompétence ». Mais le TGI s’est à son tour déclaré incompétent et a renvoyé l’affaire devant le tribunal de première instance de Douala, qui hérite donc de l’affaire.
Développée par l’ONG Women Environmental Programme, Yamaro sensibilise les Nigériennes à leur santé sexuelle et reproductive. Mais l’application n’a pas reçu les autorisations nécessaires du gouvernement.
Alors que se poursuivent les enquêtes, les associations s’organisent pour accompagner les victimes, lesquelles redoutent toujours de sortir de l’ombre.
Dans un pays où les cas de harcèlement sexuel sont fréquents et les procédures judicaires très rares, une collaboratrice du président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun a porté plainte contre ce dernier. Des accusations dont James Mouangue Kobila se défend.
Vingt ans après l’adoption du code marocain de la famille, qui a représenté une grande avancée vers l’égalité entre hommes et femmes dans le pays, une nouvelle réforme de la Moudawana est en préparation et suscite l’espoir des mouvements féministes locaux qui s’organisent sur le terrain et en ligne.
Le quatrième Forum pour les femmes, la paix et la sécurité, organisé par l’Union africaine, s’est tenu les 13 et 14 décembre à Addis-Abeba, en Éthiopie. L’occasion, une fois de plus, de regretter le peu de place accordée aux femmes dans la recherche de la paix, alors même qu’elles sont les premières victimes des conflits et que leur efficacité lors de pourparlers a été démontrée.
La clémence des peines infligées en première instance, intervenant dans le contexte du procès des violeurs de la petite Sanaa, avait scandalisé l’opinion publique.
La police judiciaire de Paris a ouvert une enquête contre Amir Messadi, un collaborateur de Jacques Bouthier dans l’entreprise d’assurances contre lequel des plaintes ont aussi été déposées et qui fait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt au Maroc depuis 2022.
L’avocate des parties civiles a annoncé que sa demande de saisie de la justice française avait été acceptée. Objectif : s’assurer que l’ancien patron français, impliqué dans un vaste scandale sexuel, soit effectivement poursuivi et jugé.
Dans les provinces anglophones en conflit, les groupes armés mais aussi certains militaires de l’armée utilisent les violences sexuelles pour faire régner la peur et détruire des communautés, dénonce la société civile.
Au cœur de la ville sainte du mouridisme, un maître coranique est soupçonné d’avoir abusé de 36 de ses élèves. Retour sur l’un des plus gros scandales sexuels de l’histoire du Sénégal.
Poursuivi pour « viol » et « contrainte sexuelle », le célèbre islamologue a finalement été acquitté par la justice suisse. La plaignante a d’ores et déjà annoncé qu’elle ferait appel de cette décision.
Jugé pour « viol » et « contrainte sexuelle », l’islamologue suisse a comparu pendant trois jours devant le tribunal correctionnel de Genève. Le verdict est attendu pour le 24 mai. Récit.
Depuis plusieurs jours, l’affaire du viol d’une fillette de onze ans bouleverse la société marocaine, en raison des très faibles peines infligées aux trois suspects. Le procès en appel, qui devait se tenir jeudi, a été reporté au 13 avril.
La jeune femme, décédée en 2021 en Tunisie, avait été agressée à plusieurs reprises dans une clinique privée dans la banlieue de Conakry. Jugés responsables, trois hommes ont écopé de 15 à 20 ans d’emprisonnement, et un autre d’un an de prison, pour mise en danger d’autrui.
Accusé d’avoir mis en place un système de prédation sexuelle en France et au Maroc, Jacques Bouthier, en détention provisoire depuis bientôt un an, a été remis en liberté par la justice française et placé sous contrôle judiciaire. Ce qui suscite de vives réactions.
La star marocaine a annoncé son intention de faire appel de sa condamnation à six ans de prison, prononcée à Paris le 24 février. Libération potentielle, risque d’écoper d’une peine plus lourde… Quelles peuvent être les conséquences ? Éléments de réponse.
Le Parquet a requis hier sept ans d’emprisonnement contre le chanteur marocain jugé pour viol devant la cour d’assises, à Paris. La dernière journée de débats n’a pas été favorable à sa défense. Le verdict est attendu aujourd’hui.
Accusé de viol par Laura P. en 2016, Saad Lamjarred est jugé devant la Cour d’assises de Paris du 20 au 24 février. La star de la pop arabe encourt jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.
Au Maroc comme ailleurs, l’espace numérique est devenu le terrain d’expression de toutes les violences, notamment à l’égard des femmes. Si la loi de 2018 a permis certaines avancées, on est encore loin du compte. Comme est venue le rappeler une nouvelle campagne de communication.