Du point de vue des décideurs du continent, il existe une « prime de risque africaine » qui engendre un surcoût pour accéder au capital. Mais des solutions pour réduire ce risque commencent à émerger.
Plusieurs pays africains ont vu leur dette augmenter de 30 % ces dix dernières années, selon le FMI. Certains, comme le Kenya, devront faire face à des échéances de paiement en 2024, 2025 et 2026. Quelles solutions sont envisagées pour éviter les défauts ? JA fait le point.
Tandis que les gouvernements africains critiquent les agences de notation financière pour leur tendance à « surévaluer les risques », elles continuent d’influencer le paysage économique mondial. À quel point faut-il se fier aux résultats qu’elles proposent ?
Développement durable, dette, intégration régionale, éducation, santé, technologies et innovation… L’économiste américain pose un regard acéré sur l’état du continent et explore ses perspectives.
Alors que les taux d’intérêt atteignent des niveaux les plus hauts enregistrés sur le continent, plusieurs pays présentent un risque de défaut sur leur dette extérieure dès 2024.
Le Nouveau Parti patriotique (NPP, au pouvoir) a désigné samedi 4 novembre le vice-président du Ghana candidat à l’élection présidentielle de 2024, qu’il espère faire succéder au chef de l’État sortant, Nana Akufo-Addo, à la tête du pays depuis 2017.
Attendue depuis deux ans, l’annonce a été faite ce 12 octobre par l’institution multilatérale en marge des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, à Marrakech.
Crise de la dette, réchauffement climatique, réduction trop lente de la pauvreté… Pour le rassemblement annuel des deux institutions internationales, le continent sera au cœur de nombreuses conversations.
En amont des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, du 9 au 15 octobre à Marrakech, Ousmane Diagana, vice-président Afrique de l’Ouest et Afrique centrale de la Banque mondiale, livre son diagnostic sur les sujets brûlants de l’actualité.
Depuis la mi-septembre, le sujet de la dette intérieure du Gabon – qui a explosé en trois ans – est revenu sur le devant de la scène. Et ce, à la lumière de la nouvelle task force convoquée par le nouvel homme fort du pays.
Les dettes souveraines peuvent être un levier puissant pour le développement économique, à condition qu’elles soient utilisées à bon escient. Comment les pays africains parviennent-ils à convaincre les créanciers ? Explications.
Un an après sa nomination, le ministre congolais de l’Économie et des Finances dresse un premier bilan de son action. Au moment où le FMI confirme son soutien au programme en cours.
Le premier Sommet africain sur le climat s’ouvre le 4 septembre à Nairobi. Pour la ministre allemande de la Coopération économique et du Développement, qui formule des propositions concrètes au nom de son pays, cet événement démontrera que l’Afrique peut jouer un rôle majeur dans la résolution de cette crise planétaire.
Le Congo s’est résolu à diminuer de 30 % ses aides aux carburants, comme l’exigeait le FMI. Une manne que Brazzaville devrait investir dans les dépenses sociales.
Le président gambien a suspendu jusqu’à la fin de l’année les déplacements à l’étranger pour lui et tous les ministères afin de réduire les dépenses publiques.
Par le biais du mécanisme « dette-nature », le Gabon verra ses créances diminuer de 163 millions de dollars, soit moins que les 450 millions attendus en juillet. En contrepartie, le pays s’engage à protéger son écosystème marin.
Le ministre zambien des Finances, Situmbeko Musokotwane, revient sur les conditions qui ont permis la signature d’un accord entre Lusaka et ses créanciers, espérant que ce processus puisse faire des émules.
Grâce au mécanisme novateur dette-nature, Libreville devrait voir ses créances s’alléger de 450 millions de dollars. En contrepartie, le pays s’engage à protéger une partie de son écosystème marin. Explications.
Alors ministre des Finances, il aurait détourné jusqu’à deux milliards de dollars en signant des prêts pour des entreprises publiques auprès de banques internationales. Il doit être jugé aux États-Unis.
Après le sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, Fati N’Zi-Hassane, la directrice Afrique d’Oxfam, appelle à la refonte complète du FMI et de la Banque mondiale, ainsi qu’à plus de solidarité financière des pays riches envers les pays pauvres.
En sollicitant les marchés financiers pour lever 100 milliards de F CFA, Bamako met les bouchées doubles pour attirer les investisseurs régionaux. Explications.
Les créanciers de Lusaka, dont la Chine, ont accepté de verser une aide financière au premier pays africain en défaut de paiement après la pandémie de Covid-19. Pour les analystes, il convient de considérer cet accord avec un optimisme prudent.
Pendant que la communauté internationale se réunissait lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et le Commonwealth ont défendu le principe de vulnérabilité des États, pour plus d’équité.
Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial a réuni à Paris, les 22 et 23 juin, chefs d’État et représentants d’institutions internationales et de la société civile dans le but d’aider les pays du Sud à faire face à l’urgence climatique.
Retirée de la vie politique, l’ex-ministre de François Hollande participe au sommet de Paris comme représentante d’une ONG. Elle appelle les pays du Nord à davantage de solidarité avec le Sud. Et déplore par ailleurs la dégradation des relations entre la France et le Maroc.
Les créanciers, Chine et pays occidentaux, sont parvenus à un accord pour restructurer une partie de la dette de la Zambie, à Paris, en marge du sommet pour un nouveau pacte financier.
Le juge en charge du dossier de ce scandale de corruption à deux milliards de dollars réfléchit à stopper net la procédure à cause d’un vice de forme, trois mois avant l’ouverture du procès.
À l’occasion du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, les contours d’une réforme des bailleurs internationaux, nés des accords de Bretton Woods, se dessinent. Explications.
Le pays s’est engagé lors du sommet pour un nouveau pacte financier mondial à compter 40 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique à l’horizon 2030. Il sera aidé financièrement à hauteur de 2,5 milliards d’euros par la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, le Canada et l’Union européenne.