Au moins 25 victimes ont perdu la vie, dont un Sud-Africain, un Kényan et un Américain, et 21 ont été blessées samedi 25 février dans le nord de la Tanzanie lors de la collision entre un camion et trois véhicules, a déploré la présidente Samia Suluhu Hassan.
Accusé par la justice internationale d’avoir commis des crimes contre l’humanité lors de la crise postélectorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo a passé six années en détention.
L’instance électorale a confirmé lundi 14 octobre la large victoire du constitutionnaliste Kaïs Saïed lors du second tour du scrutin présidentiel, avec 72,71 % des voix, contre 27,29 % pour son concurrent Nabil Karoui.
Pendant plus de six mois, il a été donné favori de l’élection présidentielle. Dimanche 13 octobre, Nabil Karoui s’est finalement incliné au second tour face au juriste Kaïs Saïed, en remportant à peine un quart des suffrages exprimés. Retour sur les raisons d’une défaite.
Kaïs Saïed devance largement Nabil Karoui au second tour de l’élection présidentielle, selon les premières estimations des instituts de sondage, qui lui accordent entre 72 % et 77 % des voix. Les résultats officiels doivent être proclamés lundi 14 octobre par l’Instance électorale.
La prochaine Assemblée devrait commencer ses travaux le 30 novembre. Encore faut-il que les résultats des législatives ne soient pas contestés, c’est-à-dire que les recours introduits soient tous épuisés.
Dispersion des voix, fractures territoriales, vote antisystème, offre politique illisible… La nouvelle carte électorale issue des législatives présage de fortes turbulences pour les cinq prochaines années. Décryptage des résultats.
Les candidats au second tour de la présidentielle, Kaïs Saïed et Nabil Karoui, se sont affrontés vendredi soir lors d’un débat télévisé. Un exercice nouveau pour la démocratie tunisienne. La force de persuasion des deux hommes pourrait bien faire la différence dimanche.
Plusieurs partis ont annoncé leur soutien à Kaïs Saïed pour le second tour de dimanche. D’autres n’ont pas donné de consignes officielles, mais la famille destourienne pourrait « naturellement » se tourner vers Nabil Karoui, son rival. Analyse des reports de voix potentiels.
Le candidat arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle n’en finit pas de susciter fantasmes et questions. Sa fulgurante ascension, sans parti politique, éveille parfois la suspicion. Comment les soutiens de Kaïs Saïed se sont-ils structurés ? Enquête.
Proclamés mercredi soir, les résultats préliminaires officiels des élections législatives ont conforté l’avance d’Ennahdha dans l’hémicycle, avec 52 sièges – contre 38 pour Qalb Tounes, le parti de Nabil Karoui. La formation à référentiel islamique est toutefois loin de pouvoir constituer une majorité, et devra obligatoirement nouer des alliances. Analyse.
Avec 52 sièges sur 217, le parti Ennahdha est arrivé en tête des législatives de dimanche. Il demeure toutefois loin des 109 voix requises pour pouvoir bâtir une majorité.
Incarcéré depuis le 23 août à la prison de la Mornaguia, près de Tunis, Nabil Karoui, candidat qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle, a été libéré mercredi 9 octobre.
De son frère, associé en affaires, à sa femme, qui mène campagne pour lui depuis son incarcération, en passant par ses soutiens politiques et les collaborateurs de son groupe audiovisuel, Jeune Afrique vous présente les fidèles qui gravitent autour du candidat qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle.
Nombre de Tunisiens qui ne souhaitent pas voter pour Nabil Karoui au second tour de la présidentielle hésitent encore à soutenir Kaïs Saïed. En cause, entre autres, le rapport de ce dernier aux libertés individuelles et à la religion. Beaucoup l’appellent à éclaircir son positionnement. Jeune Afrique l’a interviewé et a confronté ses réponses.
Claire et limpide. L’analyse des résultats du premier tour de la présidentielle du 15 septembre ne laisse aucune place au doute. Les partis dits modernistes ou progressistes ont été purement et simplement laminés. Et ce n’est ni un hasard ni une lubie d’électeur.
Le parti Ennahdha arriverait en tête des élections législatives du 6 octobre, mais loin de ses scores habituels, selon les premières estimations qui le créditent de 17 % à 18 %. Lors de ce scrutin, d’autres listes conservatrices ont gagné du terrain. Les secondes pourront-elles pour autant s’allier avec le premier ? Analyse.
Victoire relative des islamistes d’Ennahdha, débâcle des partis centristes, des modérés et de la gauche, casse-tête pour la nomination du futur chef du gouvernement… Jeune Afrique vous résume les sept principaux enseignements – et inquiétudes – après les élections législatives du dimanche 6 octobre.
Deux partis rivaux, Ennahdha et la formation du finaliste à la présidentielle incarcéré Nabil Karoui, ont tous deux assuré être arrivé en tête des législatives dimanche en Tunisie, qui devraient déboucher sur un Parlement fragmenté en de nombreux petits blocs.
Le candidat à la présidentielle en Tunisie Kaïs Saïed a annoncé samedi qu’il cessait de faire campagne pour le second tour afin de respecter l’égalité des chances avec son adversaire Nabil Karoui, en prison depuis fin août.
Les Tunisiens élisent dimanche leurs députés lors d’un scrutin qui pourrait signer, dans la même dynamique que la présidentielle, le rejet des partis établis, conduisant à un Parlement écartelé entre une multitude de formations novices.
Arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle, Kaïs Saïed se targue de ne pas avoir de parti et de ne chercher l’appui d’aucune formation politique. Des listes indépendantes se sont pourtant structurées autour de lui. Explications.
En parvenant, dans un contexte politique difficile, à organiser dans les délais le premier tour du scrutin présidentiel anticipé, le patron de l’Isie est devenu l’une des personnalités les plus en vue de Tunisie.
Comme chaque lundi de cette année universitaire 2011-2012, l’amphithéâtre 14 de la Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales de Tunis fait salle comble. Sur les bancs, des étudiants venus assister au cours de Kaïs Saïed. J’en faisais partie.
Prises en étau entre les deux tours de la présidentielle anticipée, éclipsées par le duel Karoui-Saïed, les législatives du 6 octobre sont pourtant capitales.
Les médias du monde entier s’intéressent en ce moment à ce qu’il se passe en Tunisie ; ils en parlent presque tous les jours, mais la situation y est si complexe que l’on s’y perd.
Arrivé en tête du premier tour de la présidentielle, ce professeur de droit constitutionnel au profil monacal intrigue par son orientation à la fois conservatrice et progressiste. JA est allé à la rencontre de cet ovni politique qui inquiète les uns et rassure les autres.
S’ils se sont côtoyés à l’université où Kaïs Saïed était assistant, le constitutionnaliste Yadh Ben Achour assure qu’il n’entretient pas de relations personnelles avec le candidat, et appelle ce dernier à clarifier des points de vue qu’il estime ambigus sur plusieurs sujets de fond.