Classée Maison des illustres, cette habitation créole pourrait bien voir le rêve du poète martiniquais se concrétiser. Ce futur lieu de résidence d’artistes accueillera aussi la bibliothèque personnelle et la collection d’art de l’écrivain.
L’historien et politologue camerounais a été désigné, ce 14 mars, lauréat du prix Holberg pour les arts et les lettres, les sciences humaines, le droit et la théologie. Il lui sera décerné le 6 juin prochain à l’Université de Bergen, en Norvège.
Phénomène littéraire stupéfiant, la jeune romancière algérienne a déjà séduit plus de 700 000 fans avec ses histoires d’amour subversives. Refusant l’exercice de l’interview, elle bénéficie néanmoins d’un plan marketing hors normes pour le lancement de sa nouvelle œuvre, « Lakestone ».
Nos collaborateurs Mathieu Olivier et Benjamin Roger retracent, dans une bande dessinée documentaire, « l’histoire secrète des mercenaires de Poutine », notamment sur le continent africain.
Trente sept ans après sa parution controversée, cet essai majeur ayant inspiré le courant féministe islamique se voit à nouveau censuré dans le monde arabe. L’éditeur marocain de la seule traduction arabophone autorisée pointe un recul de la liberté d’expression dans la région.
Avec son nouveau roman pour la jeunesse, Banale flambée dans ma cité, notre collaborateur Mabrouck Rachedi construit un polar dense, au-delà des clichés sur la banlieue parisienne.
Avec « Châtiment », le romancier africain-américain Percival Everett livre un polar satirique percutant, au cœur de l’Amérique raciste. À la fois sinistre et drolatique, un texte essentiel.
À l’occasion de la sortie de son nouveau livre, « Le Labyrinthe des égarés », rencontre avec le tout nouveau secrétaire perpétuel de l’Académie française, où il siège depuis 2011.
Dans « Papa, qu’est-ce qu’on a fait au Rwanda ? », le journaliste Laurent Larcher rend accessible à tous la question lancinante du rôle de Paris dans le génocide des Tutsi.
Dans un ouvrage collectif, l’universitaire, écrivaine et militante s’interroge sur l’histoire du féminisme, ses ramifications et ses combats, toujours terriblement d’actualité.
À 19 ans, le basketteur de l’équipe de France et des Spurs de San Antonio (États-Unis) a fait ses débuts en NBA le 24 octobre. Né d’une mère française et d’un père originaire de la RD Congo, il fait déjà l’objet d’un livre.
À l’Aquarium tropical de la Porte dorée (Paris), une exposition retrace les aventures de scientifiques partis à la recherche d’un petit poisson de Madagascar, que l’on crut un temps proche de l’extinction. Une BD signée Singeon l’accompagne.
En s’attaquant à la question de la domination blanche, la nouvelle de Jesse Miller « Le Soulèvement des pigeons » (« Pigeon City »), écrite dans les années 1970 et traduite pour la première fois en français, demeure dramatiquement d’actualité.
Dessiné dans les années 1930, l’album controversé de bande dessinée est réédité dans une version accompagnée d’une préface de mise en contexte historique.
De l’Ukraine à la Centrafrique, en passant par le Mali et la Libye, le groupe russe de mercenariat aura accompagné les ambitions de puissance de Vladimir Poutine. Un ouvrage du collectif All Eyes on Wagner fait la synthèse des travaux qui lui ont été consacrés. Édifiant.
Dans son essai « Oublier Camus », l’auteur, professeur à l’université de Caroline du Nord, revient sur la représentation positive et souvent trompeuse que l’on fait, en France, des positions politiques du Nobel de littérature 1957.
Avec son nouveau roman, l’auteur de « Zulu » offre un récit énergique et sombre sur les réserves africaines menacées par les braconniers, leur commanditaires et les élites corrompues. Les personnages, toujours crédibles, sont attachants ou détestables, parfois les deux à la fois.
Avec un essai coup-de-poing intitulé « Cinq têtes coupées », le chroniqueur français Daniel Schneidermann revient sur les horreurs de la colonisation française, trop souvent minimisées dans le récit national.
Auteur et essayiste, l’ancien ministre s’est fait le porte-plume d’un migrant guinéen, Mamadou Sow, qui a parcouru 10 000 kilomètres pour rejoindre la France.
Le prix Éthiophile, qui couronne des œuvres littéraires francophones d’Afrique, de la Caraïbe et de l’océan Indien dans un genre différent chaque année, vient de distinguer le roman de la Franco-Libanaise née en Côte d’Ivoire Salma Kojok.
Le nouvel essai de Dorothée-Myriam Kellou, « Nancy-Kabylie », revient sur les déplacements de population organisés par l’armée française dans les années 1950, au mépris des conditions de vie de la population.
Auteur d’essais et de discours, le Palois d’origine algérienne passe à la fiction en ressuscitant le chanteur Rachid Taha, pour une exploration approfondie de la société française dans toute sa diversité.
Dans son dernier roman, « La Reine aux yeux de lune », l’écrivain retrace la courte existence de Kimpa Vita, figure anticolonialiste de l’ancien royaume Kongo, dont la mémoire se perpétue aux quatre coins du continent.
Alors que Lampedusa voit les flux de migrants s’intensifier, Elgas conseille la lecture de l’émouvant roman du Marocain Khalid Lyamlahy, sur le suicide par noyade, à Venise, d’un jeune migrant gambien, Pateh Sabally. Un texte qui résonne comme un manifeste.
Le rappeur, auteur, compositeur, cinéaste rend hommage dans son livre « Juliette » à la chanteuse française Juliette Gréco. Et prêche, avec une ferveur intacte, le dialogue et le vivre-ensemble.
Auteur d’un premier roman, « Les Flots en sanglots », Alioune Badara Mbengue a fait une entrée remarquée dans le paysage sinistré de l’édition au Sénégal. À 37 ans, ce comptable de profession aborde les mécanismes de l’émigration clandestine avec subtilité et y laisse une part importante de lui-même. Portrait.