Avec « Black Tea », le réalisateur mauritanien dépeint une histoire d’amour entre une Ivoirienne en exil dans un Canton onirique et un Chinois. Une rencontre sino-africaine comme on en voit peu au cinéma.
Avec deux longs-métrages disponibles sur la plateforme Netflix, le producteur et réalisateur camerounais est l’un des pionniers africains du genre. Et l’ambitieux ne compte pas s’arrêter là.
Après de multiples péripéties et blocages, le long-métrage de Bachir Derrais sur le héros de la révolution algérienne sera projeté en avant-première à l’Opéra d’Alger. Sa sortie dans les salles est prévue dans le courant de l’année.
De Nabil Ayouch à Massaro Ncuti Gatwa, en passant par Cédric Ido, le travail de ces personnalités du cinéma dans le domaine florissant de l’audiovisuel en Afrique est à suivre de très près.
Dans un film intime et inclassable, « La Mère de tous les mensonges », la réalisatrice évoque les « émeutes du pain » de Casablanca, en 1981. Rencontre.
Sénégal, Burkina, Côte d’Ivoire… Des afronovelas aux fictions plébiscitées par les distributeurs internationaux, les séries africaines ont le vent en poupe. Mais si le marché est en pleine effervescence, son économie demeure balbutiante.
La Berlinale a sacré samedi 24 février la réalisatrice franco-sénégalaise pour un documentaire sur la question brûlante de la restitution par les anciennes puissances coloniales d’œuvres d’art volées en Afrique.
Dans ce documentaire bouleversant, la réalisatrice brosse le portrait de sa mère, l’actrice palestinienne Hiam Abbass, et de toute une lignée de femmes, dont les histoires ont été tues.
Les films « Take my breath », de la réalisatrice Nada Mezni Hafaiedh, et « The Needle », d’Abdelhamid Bouchnak, explorent la question de l’intersexualité, un sujet encore méconnu. Et tabou.
Le film du Ghanéen Blitz Bazawule, inspiré du livre d’Alice Walker, était très attendu. Mais, si les acteurs sont remarquables, le choix d’en faire une comédie musicale nous a laissés dubitatifs.
Le comédien américain a avoué son admiration pour Mamadou Safaiou Barry, un Guinéen ayant parcouru 4 000 kilomètres à vélo afin d’intégrer l’université Al-Azhar, en Égypte.
Sur Internet, des groupes d’extrême droite s’attaquent, en raids organisés, à des films qui ne reflètent pas leur idéologie. Que faire face à cette « liberté d’expression » ?
Le long-métrage de Maryam Touzani, qui aborde le sujet de l’homosexualité, a passé le cap des 500 000 entrées dans le monde. Ce qui en fait le plus gros succès du cinéma marocain à l’étranger.
Avec ce long-métrage, l’acteur remarqué chez François Ozon et Abdellatif Kechiche passe pour la seconde fois derrière la caméra et raconte avec brio le traumatisme que représente la mort d’une mère.
Après « Les Misérables », le réalisateur tourne une nouvelle fois dans les grands ensembles des banlieues françaises et filme le mal-logement des années 2000. Il s’implique aussi sur le continent, grâce à son École Kourtrajmé.
Le Belgo-Congolais dévoile un premier film à l’image de ses albums, entre abstraction et contemplation. Cette œuvre globale, qui s’accompagne de la sortie de quatre albums, représentera la Belgique aux Oscars.
Polémique en Tunisie, alors que l’acteur africain-américain de 68 ans est pressenti pour incarner le général carthaginois dans une production de la plateforme californienne Netflix.
Avec « Nous, étudiants ! » le jeune réalisateur dépeint les galères d’une bande d’amis, étudiants à l’université de Bangui, et écorne sérieusement l’image de l’institution, pièce maîtresse de l’éducation du pays. Un point de vue que les représentants du gouvernement n’ont visiblement pas apprécié.
Pour réaliser « Avant que les flammes ne s’éteignent », l’ancien journaliste Mehdi Fikri s’est inspiré des tragiques histoires d’Adama Traoré, Lamine Dieng, Ali Ziri, Amine Bentounsi…
Avec « Better », le jeune réalisateur documente à ras de bitume la trajectoire du premier skateur pro africain et peint le portrait d’une communauté soudée, de Rabat à Barcelone en passant par Perpignan. Tout en heelflips, half-cabs, kickflips et nollie backsides.
Le réalisateur soudanais revient sur le passé douloureux de son pays, divisé par une longue guerre opposant le Nord et le Sud. Un film qui questionne le racisme tacitement ancré dans ce pays en pleine mutation.
La réalisatrice d’origine tunisienne propose, avec « (A)nnées en parenthèses 2020 2022 », un film expérimental sur les années de confinement et la manière dont les régimes politiques en ont tiré parti.
Sobre et subtile, l’actrice d’origine algérienne et tunisienne crève l’écran dans le dernier film d’Iris Kaltenbäck, où elle incarne une sage-femme en mal d’amour. Entretien.
Avec son film documentaire, la réalisatrice Mila Turajlić exhume des images de propagande pro FLN tournées en Algérie par Stevan Labudović, le cameraman attitré du maréchal Tito. Un document exceptionnel.
Le festival, axé sur les courts-métrages, s’est ouvert samedi 23 septembre, après trois ans d’absence en raison de l’épidémie de Covid-19. Durant six jours, les films de réalisateurs de 15 nationalités différentes seront projetés lors de ce rendez-vous.
Ce 20 septembre est rediffusé en salle le documentaire de Yolande Zauberman sorti en 1989. Un éloge de l’amour face au racisme qui n’a rien perdu de sa validité.
À la croisée de la satire sociale et du western, « Déserts », le nouveau film du réalisateur marocain présenté au dernier festival de Cannes, résonne tragiquement avec l’actualité du pays, récemment frappé par un tremblement de terre qui a fait plus de 2 500 morts
Avec « Alam » (« Le Drapeau »), Firas Khoury réalise à la fois un premier long-métrage politique sur la difficile affirmation de soi quand on est Palestinien en Israël et une comédie douce-amère sur une adolescence aux élans entravés. Un film tendre et militant.