Alors que les relations entre les deux voisins sont plus étroites que jamais, les exportations marocaines de fruits et légumes font l’objet d’attaques régulières de la part des agriculteurs ibériques. Une affaire qui prend des accents diplomatiques.
Khalifa Sall, Idrissa Seck, ou encore Bassirou Diomaye Faye ont fait de la renégociation des accords de pêche avec l’Europe ou la Chine l’une de leurs priorités dans leurs campagnes pour la présidentielle. Et pour cause : les chalutiers industriels épuisent les stocks de poissons, vitaux pour les pêcheurs sénégalais. Décryptage en infographies.
Financier de formation et ancien conseiller de la présidence Talon, ce Béninois rentré au pays dans les années 2010 porte la stratégie de première transformation locale du coton. Un pari plus qu’audacieux.
Changement de nom, nouveau plan stratégique, relation avec la maison mère et essor de l’agriculture africaine… Pour le patron de la filiale sucre et céréales de Castel, il faut plus que jamais investir dans la production et la transformation locales.
Autosuffisance en riz, possible taxe sur les importations de céréales, sécurité alimentaire, secteur cacao… De passage en France, le ministre ivoirien de l’Agriculture s’est entretenu avec Jeune Afrique.
Politique, météo, devises étrangères… La directrice exécutive des opérations commerciales du groupe fondé par son père, Aliko Dangote, évoque les urgences du moment. Avec sérénité.
Fondé par un trio d’associés, Acipenser relève le défi de produire du caviar dans un pays au climat des affaires réputé défavorable. Une réussite entrepreneuriale et industrielle qui a requis audace, fonds propres et intégration de la chaîne de valeur.
Le leader chérifien de la production de sucre s’est recentré sur son marché national en 2023, à rebours de sa stratégie misant sur l’essor des exportations. La faute à un contexte adverse.
Alors qu’il pâtit déjà d’un contexte difficile, le leader marocain du couscous et de la pâte alimentaire risque de faire les frais d’une nouvelle polémique.
Les multinationales de l’agroalimentaire, dont les produits sont largement consommés sur le continent, font face à des vents contraires en raison de l’inflation.
Premier producteur mondial de noix brutes, Abidjan va confirmer en 2024 sa position de deuxième exportateur international d’amandes de cajou, devant New Delhi. L’illustration de son pari réussi sur la transformation.
Le ministre congolais de l’Agriculture explique en quoi les zones agricoles protégées (ZAP) permettent désormais de mutualiser les efforts, de diversifier les productions, d’augmenter les rendements, de créer des emplois… Et sont en train, enfin, de changer la donne.
Le groupe est revenu, le 19 février, sur les accusations de fraude dont il fait l’objet. D’après une enquête interne, aucun employé dans le pays n’avait pris part aux faits reprochés.
Hausse des coûts de production, difficultés logistiques, concurrence croissante des marques locales… Le géant de la consommation Unilever évolue dans un environnement hostile sur le continent. Sa responsable Afrique du Nord parie sur la qualité de ses produits pour tirer son épingle du jeu.
Exportateur de bananes et de cacao, le pays est aussi le grenier de l’Afrique centrale pour beaucoup de cultures vivrières. Malgré ses atouts, la première économie de la Cemac reste loin derrière ses voisins d’Afrique de l’Ouest en volume de production et d’exportation.
De passage à Dakar pour être décoré par Macky Sall, Aliko Dangote a annoncé un investissement d’un milliard de dollars dans le phosphate. Un projet envisagé un temps au Togo.
Extension des superficies cultivées, création d’une zone industrielle, interdiction d’exportation des produits bruts… Le gouvernement Talon entend faire de l’anacarde l’un des fers de lance de l’agro-industrie du pays. Mais les défis sont nombreux.
Que ce soit en matière de prix payé aux planteurs ou de commercialisation des fèves, le niveau historiquement élevé des cours de l’or brun fait les affaires du Cameroun. Beaucoup moins celles de la Côte d’Ivoire, pourtant premier producteur mondial. Explications.
Filiale du groupe Madar, l’entreprise spécialisée dans le raffinage de sucre veut développer un projet intégré et maintenir la pression sur le leader algérien.
Après l’imbroglio entre le Groupement des industries meunières du Cameroun (GIMC) et les autorités du pays, une mission diplomatique spéciale a été chargée de débloquer le dossier. Coulisses des négociations avec Jeune Afrique.
Selon les prévisions pour la campagne cotonnière 2023-2024, Bamako retrouverait sa place de numéro un régional, que Cotonou lui dispute ces dernières années.
Moscou a annoncé l’arrivée à Bamako, via le port de Conakry, de 25 000 tonnes de blé. La dernière illustration de ses efforts diplomatico-économiques pour soutenir l’Afrique de l’Ouest.
Le champion de l’or blanc, en difficultés ces dernières années, a mené un redressement remarqué. Mais il doit encore consolider sa reprise dans un contexte qui demeure tendu.
L’arrivée mi-décembre au port de Douala de 50 000 tonnes de blé russe données à la Centrafrique provoque des tensions chez les meuniers camerounais et alimente des soupçons de fraude.
Des décisions de justice encourageantes et le relatif maintien de ses exportations témoignent de la capacité d’adaptation du géant marocain sur le marché américain face à son concurrent.
L’eau ou l’air sont des ressources partagées que l’humanité pourrait gérer en commun, à l’écart des logiques de marché. Pour l’économiste togolais, l’autosuffisance alimentaire et les droits humains devraient également faire partie de ces « biens ».
Malgré un contexte économique globalement difficile, certains groupes marocains ont réalisé des opérations d’envergure au Maroc, en Europe et en Afrique subsaharienne. Tour d’horizon.
L’association des producteurs d’alcool camerounais a écrit au Premier ministre pour demander une augmentation des prix des boissons de 50 francs CFA. Le ministre du Commerce exige, lui, le blocage des prix en attendant les orientations du ministre des Finances relatives à l’exécution du budget 2024.
Amorcée depuis plus d’un an, la cession des moulins du groupe français est en suspens. Changement managérial, incertitudes politiques, prix de vente… autant de points de tension qui ont entravé une transaction attendue.