L’ancien secrétaire général à la présidence de la République, favorable à la mise en place d’une transition politique au Cameroun, fait l’objet de nombreuses critiques, aussi bien au sein de l’opposition que du gouvernement.
À 18 mois de l’élection présidentielle de 2025, Yaoundé a enjoint mardi 12 mars deux coalitions de l’opposition de suspendre leurs activités, au motif qu’elles auraient « un caractère illégal ».
Le géant pétrolier lusophone répond à une demande de longue date du Fonds monétaire international, mais avance de façon très progressive pour limiter la contestation sociale.
Figure influente de la tech africaine, Rebecca Enonchong se distingue également par ses prises de position tranchées contre le régime du président camerounais, Paul Biya.
Alors que les élus et la société civile de l’Extrême-Nord dénonçaient l’état des infrastructures de la région, une réaction de Célestine Ketcha Courtès, ministre de l’Habitat et du Développement urbain, a aggravé la situation, provoquant l’emballement des réseaux sociaux.
Qui, de l’Alliance politique pour le changement (APC) ou de l’Alliance pour une transition politique (ATP), constituera la principale force de l’opposition lors des prochaines échéances électorales ? S’il paraît prématuré de trancher à ce stade, nombre d’indicateurs permettent d’en avoir une idée plus claire.
L’ancien chef du gouvernement, remplacé en 2019, vient d’être désigné candidat de l’Afrique pour la présidence de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Itinéraire d’un homme qui a su ne pas être oublié.
Allié de l’opposant Maurice Kamto, le député camerounais Nintcheu a déposé deux plaintes au tribunal de grande instance de Yaoundé. L’une contre le chef de l’État, l’autre contre le secrétaire général de la présidence.
Depuis le 29 février et la non-reconduction du contrat de Rigobert Song, le Cameroun n’a plus de sélectionneur. Son successeur pourrait s’appeler António Conceição, que Samuel Eto’o avait limogé après la Coupe d’Afrique des nations 2022. Ou Hugo Broos, vainqueur de la CAN en 2017 avec les Lions indomptables.
Une nouvelle session parlementaire s’est ouverte à Yaoundé le 5 mars, avec en point de mire le renouvellement des bureaux du Sénat et de l’Assemblée. Comme chaque année, les présidents de ces instances, Marcel Niat Njifenji et Cavayé Yéguié Djibril, sont annoncés sur la sellette.
Le chef de l’État camerounais a étonné les observateurs en effectuant un court déplacement ce 2 mars à l’hôpital des yeux d’Oback, en périphérie de Yaoundé. Ce qui n’a pas manqué de relancer le débat sur sa santé.
Il a été le premier officier à défiler à la tête de l’armée camerounaise. Il a combattu les rebelles opposés à Ahmadou Ahidjo, déjoué une tentative de coup d’État contre Paul Biya et dirige désormais la Ligue de football professionnel. Rencontre avec le général Semengue.
À un peu plus d’un an des élections, l’opposant Olivier Bilé appelle les adversaires politiques du chef de l’État à faire front commun et plaide pour la mise en place d’un gouvernement de transition.
En fin de contrat le 28 février, Rigobert Song, le sélectionneur des Lions indomptables, pourrait ne pas être reconduit. Or ce n’est plus Samuel Eto’o, le président de la Fecafoot, mais le chef de l’État qui aura le dernier mot quant au choix de son successeur.
En initiant un forum sur une supposée famine dans le Grand-Nord, Cavayé Yéguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, semblait déterminé à décrédibiliser le ministre de l’Agriculture Gabriel Mbaïrobe. Mais Paul Biya et Ferdinand Ngoh Ngoh ont interdit l’événement.
Le directeur général de la télévision Vision 4 est de nouveau présenté au juge d’instruction ce 23 février. Le journaliste se défend d’avoir incité à l’insurrection. Mais son sort dépend davantage de la clémence ou non du président Paul Biya.
À mesure que l’élection présidentielle prévue en 2025 approche, des dissensions se multiplient au sein de certains partis politiques d’opposition. Ces derniers y voient la main du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji.
L’universitaire spécialiste des questions de gouvernance, de genre et de gestion de carrières n’a de cesse de déplorer la criante sous-représentation, voire l’invisibilité, des femmes aux postes de direction, au sein des institutions et de l’administration comme des entreprises.
Journaliste et militant politique, il s’est érigé en porte-parole du septentrion. Son objectif : le retour du Grand-Nord aux affaires – une région qu’il estime lésée depuis que Paul Biya est au pouvoir. Rencontre.
Au Cameroun, alors que les français Fayat et Egis s’apprêtaient à assurer la gestion logistique des 14 péages automatiques, le pouvoir a décidé de récupérer le dossier en mettant fin au contrat du consortium.
Alors que son père, Paul Biya, vient de fêter ses 91 ans, Franck Biya semble vouloir se faire discret et calmer les débats autour de ses éventuelles ambitions. Mais pour combien de temps ?
La justice suisse a confirmé la culpabilité de six gardes du corps de Paul Biya. Ils avaient agressé un journaliste de la Radio-télévision suisse (RTS) en 2019, en marge d’une manifestation hostile au président camerounais devant l’Hôtel Intercontinental de Genève.
L’absence prolongée du président du Sénat, soigné en France depuis décembre, continue de soulever beaucoup de questions. Alors que le chef de l’État pourrait décider de le remplacer lors de la session ordinaire de mars, la bataille de succession se poursuit.
Paul Biya souffle ce 13 février sa 91e bougie. À cette occasion, le chef de l’État va une nouvelle fois déguster un gâteau signé « Main d’ange », jeune prodige de la pâtisserie. Jeune Afrique l’a rencontré.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Après avoir annoncé le lancement d’une grande alliance de l’opposition, le leader du MRC entend ratisser large auprès des autres partis et de la société civile pour les fédérer et former un bloc uni d’ici à 2025. Un pari osé, mais loin d’être gagné.
Exportateur de bananes et de cacao, le pays est aussi le grenier de l’Afrique centrale pour beaucoup de cultures vivrières. Malgré ses atouts, la première économie de la Cemac reste loin derrière ses voisins d’Afrique de l’Ouest en volume de production et d’exportation.