L’opposant sénégalais Ousmane Sonko, le 8 juin 2022, à Dakar. © Erick Ahounou/ACHOURA/AID

Ousmane Sonko

Principal opposant au président sénégalais, Macky Sall, Ousmane Sonko est à la tête des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef), fondé en janvier 2014 et dissous le 31 juillet 2023. Accusé de viols par Adji Sarr, il a été reconnu coupable « de corruption de la jeunesse » en première instance, le 1er juin 2023, et condamné à deux ans de prison ferme et à 600 000 F CFA d’amende par la chambre criminelle du tribunal de Dakar. Retranché dans la ville de Ziguinchor, dont il est le maire, cet ancien inspecteur principal à l’Inspection générale des impôts et domaines, radié en 2016 pour manquement au devoir de réserve, avait refusé de comparaître à son procès, dénonçant un complot « politico-judiciaire » visant à l’écarter de la présidentielle de février 2024. Le GIGN l’avait ramené de force à son domicile dakarois et placé sous haute surveillance policière. Il a par la suite tenté de se présenter à l’élection présidentielle, mais sa candidature a été rejetée en janvier 2024 par le Conseil constitutionnel.

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Le président sénégalais, Macky Sall, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le 18 février 2022. © John Thys/AP/SIPA

Macky Sall réaffirme qu’il quittera ses fonctions le 2 avril

Aissata Tall Sall, la ministre de la Justice sénégalaise, lors de sa conférence de presse, le 20 février 2024, à Dakar. © Seyllou / AFP

Au Sénégal, vers une libération de Sonko et Diomaye Faye ?

Des milliers d’opposants ont marché le 17 février à Dakar pour appeler les autorités à respecter la date de tenue de l’élection présidentielle, le 17 février 2024. © JOHN WESSELS / AFP.

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