Omar Bongo Ondimba, né Albert-Bernard Bongo en 1935 à Lewaï (Haut-Ogooué) est un homme politique gabonais. A la mort de Léon Mba son mentor et premier président du Gabon, il devient alors le plus jeune chef d’Etat du monde (32 ans). Il demeure président jusqu’à sa mort en 2009 (il décède des suites d’un cancer, il avait 73 ans).
L’ancien parti unique a nommé un directoire provisoire et acté le départ d’Ali Bongo Ondimba. La formation espère faire peau neuve lors de son prochain congrès pour préparer l’élection présidentielle de 2025.
Le président de la transition n’a pas laissé de côté sa carrière militaire. Général de brigade, il garde un œil sur les forces de défense et de sécurité du pays, et tente de les réorganiser.
Le tentaculaire parti d’Ali Bongo Ondimba a annoncé la tenue d’assises pour réfléchir à son avenir, en prévision de son 56e anniversaire. Ses responsables souhaitent faire renaître des cendres du coup d’État une formation politique dont le nom a été associé à la famille Bongo depuis sa création.
Les assises du dialogue national (1er-30 avril) sont la prochaine étape de la transition militaire gabonaise. À quelques semaines de leur ouverture, peu d’informations ont filtré. Voici ce à quoi il faut s’attendre.
Accusée de corruption passive d’agent public étranger, la sœur d’Ali Bongo Ondimba s’est exprimée à la barre ce 31 janvier, au troisième jour de son procès. Le verdict devrait être prononcé le 1er février.
L’ancienne patronne de la Cour constitutionnelle gabonaise obtient la présidence honoraire de l’institution. Une fonction symbolique, mais sans doute aussi politique, pour celle qui a su rester proche du nouveau chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
La fille et ex-directrice de cabinet d’Omar Bongo Ondimba a prévu de se rendre au procès dont elle est l’une des accusés, à partir du 29 janvier, à Paris. On la soupçonne de corruption passive, avec la complicité de l’entreprise française Egis.
De l’opposition unie contre Ali Bongo Ondimba, seul un noyau subsiste. Entre les personnalités qui ont choisi de participer à la transition et celles qui préfèrent ménager leurs chances, la coalition tiendra-t-elle jusqu’à la présidentielle de 2025 ?
Le nouveau président de la Cour constitutionnelle veut changer l’image de l’institution, ternie par la contestation à répétition des résultats électoraux. C’est en grande partie sur ses épaules que repose l’aboutissement sans heurts du processus de transition que dirige Brice Clotaire Oligui Nguema.
Le président de la transition gabonaise, tombeur d’Ali Bongo Ondimba le 30 août, vient de fêter ses cent jours au pouvoir. Pour gouverner, il s’est entouré de militaires et de civils, mais aussi de fins connaisseurs de la politique du pays.
Au fil des semaines, le général de la Garde républicaine a su se servir de l’état de grâce accordé par les Gabonais pour se construire une nouvelle image. Cent jours après avoir renversé Ali Bongo Ondimba, s’imagine-t-il déjà durablement comme son successeur ?
Ancien ministre d’Ali Bongo Ondimba, il a quitté le Gabon le 7 octobre avec l’accord du président Brice Clotaire Oligui Nguema. Pour ne plus y revenir ? Lee White nous a reçu à Londres le temps d’un déjeuner sur le pouce, afin d’évoquer son parcours et la suite.
Elle a imposé des réformes, inspiré des modifications de lois, fait et défait des carrières… Première dame du Gabon, elle a fini par se prendre pour la deuxième tête de l’exécutif. La voilà désormais en détention, en attente de son procès. Récit d’une ascension, et d’une chute.
Cinquante ans après le premier sommet France-Afrique, Paris est dans l’incapacité de sortir de ses paradigmes postcoloniaux et de formuler une politique cohérente en Afrique. Se pose-t-on, à l’Élysée, les questions nécessaires ?
Une centaine d’étoffes imprimées à l’effigie de chefs d’États africains, avec des messages politique ou d’utilité publique, sont exposées au Musée du quai Branly, à Paris. Un don de l’unique collectionneur du genre, Bernard Collet.
Alors que les autorités des pays membres s’apprêtent à nommer le nouveau gouverneur de la Banque des États d’Afrique centrale, l’institution peine à organiser la sortie du franc CFA. Or il y a urgence, selon Djimadoum Mandekor.
Pendant que le général Franco agonise à Madrid, le roi du Maroc incite son peuple à occuper le Sahara occidental. Objectif : contraindre l’Espagne à négocier la cession de ce territoire, et contrer le Polisario et l’Algérie. Voici le récit qu’en faisait à l’époque Mireille Duteil, dans JA.
Longtemps choyé par Omar Bongo Ondimba, Brice Clotaire Oligui Nguema est aussi, depuis le coup d’État du 30 août, celui qui a renversé Ali, le fils de l’ancien président. Un destin hors normes, où se mêlent frustrations, jalousies et ambitions.
La présidente de la Cour constitutionnelle, fidèle des Bongo, a quitté son poste après trente ans à la tête de l’institution. Mais ce départ signe-t-il pour autant la fin de son règne ?
Tidjane Thiam a proposé au nouveau pouvoir de l’aider à se financer à l’international. Mais son projet se heurte à celui du banquier gabonais, adepte d’un financement issu d’acteurs nationaux, voire sous-régionaux. Explications.
Comment, en Afrique, les périodes de crise et de tension – à plus forte raison après un putsch – sont redevenues, trente ans après, synonymes de politiques liberticides à l’égard des médias.
La sœur d’Ali Bongo Ondimba, président du Gabon jusqu’au 30 août dernier, sera jugée début 2024 à Paris pour des soupçons de corruption en lien avec des marchés publics passés en 2010 et 2011.
Conséquence du coup d’État du 30 août dernier, l’aéroport de Libreville voit débarquer d’anciens haut responsables qui avaient dû quitter le pays après l’élection présidentielle controversée de 2016.
Le 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba était renversé par le patron de sa Garde républicaine, Brice Clotaire Oligui Nguema. Pourquoi ce membre du clan Bongo est-il passé à l’action ? Pour le comprendre, il faut remonter au mois de juin 2009, alors qu’Omar Bongo Ondimba s’éteignait à Barcelone.
Le président gabonais de la transition rencontrera le chef de l’État congolais dans son fief d’Oyo, le 1er octobre. Une nouvelle étape dans le marathon diplomatique du tombeur d’Ali Bongo Ondimba.
Secrétaire général par intérim de l’ancien parti unique au Gabon, l’ex-ministre a également repris la vice-présidence du Sénat derrière Paulette Missambo. Et entend bien jouer, tout comme sa formation politique, un rôle dans la transition en cours.
Entre la préservation du système qui prévaut depuis cinquante-six ans et le renversement de table qu’attendent la majorité des Gabonais, le président de la transition ne peut ignorer qu’il devra tôt ou tard choisir.
L’ancien président de la Commission de l’Union africaine a été reçu ce 21 septembre au Palais du bord de mer par le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Ce qui n’est pas passé inaperçu et suscite plusieurs interrogations.
Au Gabon, le général Oligui Nguema est désormais installé à la tête d’une transition dont on ne connaît pas encore la durée mais dont il assure qu’elle devra libérer les Gabonais et tourner la page d’une dynastie, celle des Bongo. Le nouveau chef de l’État a reçu Jeune Afrique à Libreville. Entretien exclusif.