Moussa Dadis Camara est un officier militaire et homme politique guinéen. Il entre en politique à la mort de Lansana Conté, le 22 décembre 2008, lorsqu’il annonce à la télévision guinéenne la dissolution du gouvernement et la suspension de la Constitution. Le 24 décembre 2008, il est proclamé par les forces armées président de la République. Le 15 janvier 2010, il renonce au pouvoir, officiellement pour des raisons de santé. Sous son mandat s’est déroulé le massacre du 28 septembre 2009.
Ouvertes ou jouées d’avance, de nombreuses consultations électorales, dont neuf présidentielles, sont attendues cette année sur le continent. Tour d’horizon.
Le procès du 28-Septembre et l’évasion, le 4 novembre dernier, de plusieurs des accusés ont ravivé des vieilles rancœurs et menacent de creuser le fossé entre Conakry et la Guinée forestière. La région, historiquement convoitée, est une poudrière en puissance.
De nouvelles mesures très strictes ont été prises au sein de la plus grande prison guinéenne, où les gendarmes et des éléments des Forces spéciales montent désormais la garde.
Ce lundi 13 novembre, à Conakry, le procès du massacre du 28 septembre 2009 a repris au tribunal de première instance de Dixinn, mais sans l’accusé Claude Pivi, qui s’est évadé.
Le procès historique du massacre de septembre 2009 va reprendre le 13 novembre, neuf jours après l’opération commando qui a extrait de prison quatre des accusés, dont Moussa Dadis Camara.
Une semaine après son évasion spectaculaire de la Maison centrale de Conakry, ce militaire mis en cause dans le massacre du 28 septembre 2009 court toujours. Sa tête est désormais mise à prix par les autorités guinéennes.
Un commando a fait irruption dans la grande prison de Conakry, samedi 4 novembre, pour en exfiltrer l’ancien président et trois de ses codétenus. En quelques heures, trois fugitifs ont été rattrapés. Récit de ces heures durant lesquelles la Guinée a retenu son souffle.
Une soixantaine de militaires et de membres du personnel pénitentiaire ont été radiés à la suite de la tentative d’évasion, samedi 4 novembre, de l’ex-président Moussa Dadis Camara et de plusieurs de ses co-détenus.
La Guinée continue de découvrir les détails de la rocambolesque sortie de prison, samedi 4 novembre, de quatre accusés du procès du massacre du 28 septembre 2009.
L’ancien chef de la junte guinéenne, qui s’est échappé ce samedi 4 novembre à l’aube de la plus grande prison de Conakry, a été arrêté et remis derrière les barreaux.
L’ancien chef de la junte guinéenne et au moins deux de ses co-accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009 ont réussi, ce samedi 4 novembre à l’aube, à s’échapper de la plus grande prison de Conakry.
Le 17 octobre, c’est un ancien journaliste de la BBC qui est venu raconter devant le tribunal de Dixinn comment il a survécu au déferlement de violence au stade de Conakry, il y a quatorze ans. Un témoignage accablant.
Le 28 septembre 2022 s’ouvrait le procès du massacre du stade de Conakry. Retour sur les moments clés de cette procédure hors normes, marquée par la confrontation entre l’ancien président Moussa Dadis Camara et Toumba Diakité, l’homme qui lui a tiré une balle dans la tête il y a quatorze ans.
L’ancien président guinéen est toujours incarcéré à la prison centrale de Conakry, alors que se poursuit le procès des évènements du 28 septembre 2009. Ses avocats continuent de réclamer son placement en résidence surveillée.
En Guinée, le procès du massacre du 28-Septembre a repris le 10 juillet après un mois et demi de suspension. L’audition des parties civiles a été interrompue pour redonner la parole à l’accusé Marcel Guilavogui qui, à la surprise générale, a accusé l’ancien président et ses hommes d’avoir planifié la tuerie.
Suspendu depuis trois semaines à cause d’un boycott des avocats, c’est aujourd’hui une grève des gardiens de prison qui empêche les accusés de rejoindre le box.
Le procès est paralysé depuis le 29 mai, boycotté par les avocats des différentes parties qui réclament une aide financière à l’État. Après des semaines de bras de fer, une issue pourrait avoir été trouvée.
Le 28 février 2022, le président de l’UFDG était contraint de quitter sa résidence de Dixinn, à Conakry, acquise lorsqu’il était membre du gouvernement. Un épisode douloureux qu’il raconte à Jeune Afrique.
C’est au tour de l’ancien Premier ministre de témoigner au procès du massacre du stade de Conakry. À le croire, c’est à Toumba Diakité que les opposants présents ce jour-là doivent d’avoir eu la vie sauve.
Présent au stade de Conakry le 28 septembre 2009, Bah Oury a raconté devant la justice guinéenne comment la grande manifestation de l’opposition, qu’il avait contribué à organiser, a dégénéré en un bain de sang.
Après des audiences monotones ces dernières semaines dans la clarification des événements du 28 septembre 2009 en Guinée, place aux parties civiles. Premier à comparaître ce mardi 14 février, Oury Baïlo Bah, venu raconter la mort de son frère cadet, El Hadj Hassane Bah.
Au procès du massacre du 28 septembre 2009, Moussa Dadis Camara a cédé la place dans le box des accusés à Blaise Goumou. Ce gendarme proche de Moussa Tiégboro Camara a chargé Toumba Diakité.
Jugé pour le massacre du 28 septembre 2009 en Guinée, l’ex-chef de la junte soutient avoir été victime d’un coup monté, ourdi par Sékouba Konaté et Alpha Condé.
Lors du procès du massacre du 28 septembre, l’audition de Moussa Dadis Camara se poursuit. Avec son ancien aide de camp, ils se renvoient la responsabilité de la tuerie qui a fait 157 morts en 2009.
En Guinée, après deux semaines d’interruption de son procès devant le tribunal de Conakry, Moussa Dadis Camara est de retour à la barre. Se dédouanant de toute responsabilité dans les crimes commis en 2009, l’ancien putschiste n’a pas retenu ses coups.
Que ce soit pour réclamer justice ou pour éviter l’aggravation de tensions politiques, à Dakar ou à Conakry, ces deux figures de la société civile jouent un rôle décisif auprès de leurs concitoyens.
L’ancien putschiste Moussa Dadis Camara comparaît depuis ce lundi 11 décembre devant le tribunal de Dixinn, à Conakry. Comme à son habitude, il n’a pas manqué de faire le show et de surprendre. Selon lui, le massacre du 28 septembre 2009 était un « complot savamment orchestré » pour l’évincer du pouvoir.