Journaliste camerounais, Martinez Zogo, de son vrai nom Arsène Salomon Mbani Zogo, a été enlevé le 17 janvier 2023. Son corps a été découvert le 22 janvier.
Après la mise en examen de 17 personnes dans le cadre de l’affaire de l’assassinat du journaliste camerounais Martinez Zogo, l’identité des présumés commanditaires continue de susciter des interrogations.
Au Cameroun, dix-sept personnes seront jugées pour le meurtre du journaliste, dont l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga et l’ex-patron des services secrets camerounais Maxime Léopold Eko Eko pour « complicité de torture ».
Soupçonné d’avoir été à la tête du commando responsable de la mort du journaliste camerounais, l’ancien chef des opérations de la DGRE a vu le juge d’instruction du tribunal miliaire de Yaoundé changer son chef d’inculpation. Une petite victoire pour la famille du défunt.
Le 4 mars marquera la fin du délai légal de détention provisoire des principaux suspects inculpés dans l’assassinat du journaliste. Le juge d’instruction va-t-il transmettre le dossier au tribunal pour qu’il y ait procès, les relaxer… ou prolonger une nouvelle fois leur détention ? Jeune Afrique fait le point.
Emmanuel Sako Eseye a été discrètement nommé directeur des opérations de la DGRE, en remplacement de James Elong Lobe. Une façon pour Jean-Pierre Ghoumo, patron du service de renseignement, d’asseoir son autorité… et de tourner la page Martinez Zogo.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Le directeur général du groupe L’Anecdote a été arrêté dans la nuit du mardi 6 février à Bafoussam et conduit au secrétariat d’État à la Défense (SED), à Yaoundé. Le journaliste comparaît ce jeudi 8 février au tribunal militaire de Yaoundé.
Un an après la découverte du corps supplicié du journaliste camerounais dans une banlieue de Yaoundé, la guerre de communication fait rage et ralentit l’enquête. Normal, les accusés sont des spécialistes de la désinformation.
Alors que Paul Biya s’apprête à fêter ses 91 ans – le 13 février prochain –, la présidentielle prévue en 2025 est déjà dans toutes les têtes. Et personne ne se risque à parier sur le fait que le chef de l’État, au pouvoir depuis 1982, passe la main avant cette échéance. Ni même après.
Le 22 janvier 2023, le corps horriblement supplicié du Camerounais Martinez Zogo était retrouvé dans la périphérie de Yaoundé. L’enquête se poursuit, et les assassins courent peut-être toujours.
Un an jour pour jour après l’enlèvement du journaliste, la justice camerounaise n’a toujours pas clairement établi qui sont les responsables de la mort de Martinez Zogo. La thèse de l’existence d’un commando meurtrier, différent de celui ayant mené l’enlèvement, a le vent en poupe.
Jeune Afrique a consulté le rapport d’autopsie du journaliste, assassiné à Yaoundé en janvier 2023. Ce document met en lumière les circonstances de son décès.
En mettant à l’écart le juge d’instruction Sikati II Kamwo, le pouvoir semble avoir repris la main sur le cours de l’enquête. Faut-il pour autant craindre pour la manifestation de la vérité ?
Pour la première fois, les renseignements camerounais seront dirigés par un civil. En mettant fin à l’ère des hommes en uniformes, le chef de l’État renforce le contrôle d’Etoudi sur ce service spécial.
Un décret du président camerounais ordonne la nomination de Jean-Pierre Ghoumo à la tête de la Direction générale de la recherche extérieure, en lieu et place de Léopold Maxime Eko Eko, inculpé dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo.
Nommé par un décret du président Paul Biya, mercredi 13 décembre, Pierrot Narcisse Nzié, qui s’est fait connaître à travers l’affaire Ahmed Abba, aura pour principale mission de conduire l’enquête sur le meurtre de Martinez Zogo.
Le juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé, Sikati II Kamwo, a été déchargé de l’affaire Martinez Zogo ce mercredi 13 décembre, par un décret du président Paul Biya.
La controverse sur l’authenticité des ordonnances exigeant la libération provisoire de Jean-Pierre Amougou Belinga et de Léopold Maxime Eko Eko est telle que le ministre de la Défense s’est vu confier la délicate mission de faire la lumière sur cette affaire.
Alors que le maire de Bibey est à nouveau attendu devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Yaoundé, des rumeurs ont fait état de son arrestation. Joint par Jeune Afrique, l’intéressé dément.
Alors que l’imbroglio autour de la libération avortée de Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko n’est pas oublié, l’affaire pourrait prendre un nouveau tournant avec la convocation de Stéphane Martin Savom, proche de l’influent Ferdinand Ngoh Ngoh.
Après leur libération avortée, Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, deux des inculpés dans l’affaire Martinez Zogo, restent en détention. Un imbroglio qui pose la question de l’indépendance du tribunal militaire en charge de l’instruction.
Un magistrat a ordonné, ce vendredi 1er décembre, la libération provisoire de Jean-Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko. Ils comptent parmi les principaux accusés dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
Régulièrement annoncé sur la sellette, le tout-puissant ministre de la Justice, fidèle parmi les fidèles du président Paul Biya, se maintient en poste. Voici ceux qui composent son cercle d’influence.
Après avoir entendu les différentes personnes inculpées dans l’affaire de l’assassinat du journaliste camerounais, le juge d’instruction Sikati Kamwo a engagé de nouvelles confrontations. Une étape décisive qui devrait déboucher sur la fin de l’instruction entamée en avril.
Au Cameroun, l’instruction se poursuit pour découvrir la vérité sur l’assassinat du journaliste Martinez Zogo. Jeune Afrique dévoile le contenu du volumineux rapport d’enquête qui a conduit à l’inculpation de Danwe, Amougou Belinga et Eko Eko.
Inculpé pour « complicité de torture » et incarcéré à la prison principale de Yaoundé, ce détenu pas comme les autres continue de gérer ses affaires à distance.
Avec un directeur général en prison mais non remplacé et un intérimaire gérant les affaires courantes, le service de renseignement le plus craint du Cameroun vit une période troublée. La DGRE sera-t-elle réformée ? Pour le moment, Paul Biya a choisi d’attendre.
Comment, en Afrique, les périodes de crise et de tension – à plus forte raison après un putsch – sont redevenues, trente ans après, synonymes de politiques liberticides à l’égard des médias.
Le journaliste Bertrand Ayissi a été placé en « détention administrative » à la compagnie de gendarmerie de Ngaoundéré, le 12 septembre. Au centre de son audition : une enquête consacrée à différents trafics dans la région.
Élevé au rang de patriarche du village d’Etoudi depuis son retour au Cameroun, l’ancien tennisman n’a cessé de gagner en influence auprès de Paul Biya. Au point de devenir l’un des atouts de son pays dans ses relations avec la France.