Lieutenant-colonel de l’armée guinéenne, commandant du Groupement des forces spéciales, Mamadi Doumbouya a dirigé le coup d’État qui a renversé le président Alpha Condé le 5 septembre 2021.
Le chef de la compagnie nationale d’électricité a été limogé, ont annoncé samedi 16 mars les autorités guinéennes, après des coupures ayant provoqué des manifestations.
Après de longues années d’attente, les opérateurs miniers ont enfin démarré la construction de la ligne ferroviaire censée assurer le transport du minerai jusqu’au littoral.
À la suite de la composition, le 13 mars, du gouvernement dirigé par Bah Oury, le portefeuille des Mines et de la Géologie a changé de patron. Moussa Magassouba a cédé sa place à Bouna Sylla qui présidait, jusqu’à sa nomination, le conseil d’administration de la Compagnie du TransGuinéen (CTG).
La composition du gouvernement a été annoncée ce 13 mars, deux semaines après la nomination de Bah Oury à la primature. Mais la nouvelle équipe porte plus la marque de la présidence que la sienne.
Ce mercredi 13 mars, le nouveau chef du gouvernement a promis que la lumière serait faite sur les circonstances du décès de deux jeunes tués par balle, lors de manifestations contre les coupures du courant à Kindia.
Épicentre de la contestation sous Lansana Conté puis sous Alpha Condé, cette vaste commune de Conakry rumine un fort sentiment d’injustice et demeure un champ de bataille où s’affrontent pouvoir et opposition.
La suspension du mouvement survient après la remise en liberté de Sekou Jamal Pendessa, un responsable syndical qui était détenu depuis plus d’un mois.
Le président de la transition guinéenne a nommé par décret, le mardi 27 février, Amadou Oury Bah au poste de Premier ministre. Ce fin connaisseur de la politique guinéenne succède à Bernard Goumou, remercié avec son gouvernement il y a une semaine.
La grève générale illimitée lancée par les centrales syndicales vise à obtenir la baisse des prix des denrées de première nécessité, la fin de la censure médiatique et la libération d’un syndicaliste.
Par realpolitik ou pour des raisons humanitaires, la Cedeao, réunie en sommet extraordinaire à Abuja, a levé une partie des sanctions qu’elle avait imposées aux régimes militaires du Niger, de la Guinée et du Mali.
Imposées il y a trois mois, elles ont été levées dans la nuit de jeudi à vendredi 23 février, quatre jours après la dissolution du gouvernement de Bernard Goumou.
Quelques jours après la dissolution du gouvernement par le général Mamadi Doumbouya, d’intenses négociations se poursuivent. Et le choix du futur Premier ministre fait particulièrement débat.
En marge du 37e sommet des chefs d’État de l’UA, qui s’est tenu à Addis-Abeba les 17 et 18 février, le président comorien, qui a passé la main à la tête de l’organisation, souhaite jouer un rôle au Niger. Il s’en est ouvert à Mahamadou Issoufou.
Dans un communiqué, le président de la transition guinéenne a annoncé la dissolution du gouvernement. Il met ainsi fin au bras de fer qui opposait le Premier ministre au garde des Sceaux.
Voilà bientôt deux ans que le dernier Premier ministre d’Alpha Condé a été arrêté. Pourtant, son procès s’enlise et sa remise en liberté, ordonnée par la Cour de justice de la Cedeao, est restée lettre morte.
Alors qu’il avait décidé de se séparer de Karpowership début 2023, après la fin du contrat du groupe, le général Mamadi Doumbouya s’est lancé dans une opération séduction pour faire revenir les bateaux flottants du turc à Conakry.
Plus d’un demi-siècle après sa découverte, le gisement de fer du Simandou semble enfin sur le point de passer à la phase opérationnelle. Décryptage en infographies de ce dossier complexe et de ses principaux acteurs, d’Alpha Condé à Mamadi Doumbouya, en passant par Rio Tinto, Beny Steinmetz et Nicolas Sarkozy.
En Guinée, nommé ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle par Mamadi Doumbouya, cet ancien entrepreneur passé par les Nations unies s’échine à faire progresser un secteur jusque-là délaissé. Et connaît, contre toute attente, quelques succès.
Les relations entre le président de la transition guinéenne et son gouvernement se sont tendues, le chef de la junte exigeant davantage de résultats concrets. Un remaniement est toujours à l’ordre du jour. Coulisses.
Le Parlement de transition vient d’adopter un projet de loi actant la création de nouvelles communes à Conakry et dans sa périphérie. Une réforme justifiée par l’explosion démographique, mais pas sans arrière-pensées politiques.
Accès internet bloqués, sites suspendus… Pour protester contre les atteintes à la liberté de la presse par le régime de Mamadi Doumbouya, les journalistes guinéens avaient organisé une manifestation le 18 janvier dans la banlieue de Conakry. Plusieurs d’entre eux ont été arrêtés.
Alors que des révélations de surfacturation et de corruption frappent la Société nationale des pétroles (Sonap), Jeune Afrique dévoile les coulisses d’un dossier qui secoue la présidence depuis plusieurs mois.
Les deux hommes projettent de se rencontrer à l’occasion d’une visite du dirigeant guinéen à Abidjan. Ce dernier se distingue ainsi un peu plus du Malien Assimi Goïta, ou encore du Burkinabè Ibrahim Traoré.
Sur le continent, une volonté politique croissante et des cadres juridiques modernisés font progresser le pouvoir de négociation des pays. Mais le chantier de l’industrialisation, quant à lui, reste entier.
Alors que les premières cargaisons de carburant venues d’Abidjan et de Freetown devaient arriver incessament à Conakry, l’économie fait face à une hausse des prix consécutive à la raréfaction de l’essence.
Les relations entre Paris et la plupart des capitales africaines sont dans l’impasse. Pour en sortir, la France doit renouer les fils du dialogue avec une jeunesse subsaharienne qui ne badine plus avec la souveraineté des États du continent.