En initiant un forum sur une supposée famine dans le Grand-Nord, Cavayé Yéguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, semblait déterminé à décrédibiliser le ministre de l’Agriculture Gabriel Mbaïrobe. Mais Paul Biya et Ferdinand Ngoh Ngoh ont interdit l’événement.
Journaliste et militant politique, il s’est érigé en porte-parole du septentrion. Son objectif : le retour du Grand-Nord aux affaires – une région qu’il estime lésée depuis que Paul Biya est au pouvoir. Rencontre.
Le président camerounais, qui aura 91 ans ce 13 février, n’a pas encore déclaré sa candidature à l’élection présidentielle de 2025. Sans pour autant montrer la moindre velléité de prendre sa retraite. Son parti, lui, est déjà en campagne pour sa réélection.
Le Camerounais, DG du contrôle général à la banque centrale, a décidé de saboter la sortie du Tchadien, en constatant la « vacance » au poste de gouverneur depuis le 7 février.
Le directeur général du groupe L’Anecdote a été arrêté dans la nuit du mardi 6 février à Bafoussam et conduit au secrétariat d’État à la Défense (SED), à Yaoundé. Le journaliste comparaît ce jeudi 8 février au tribunal militaire de Yaoundé.
En fusionnant pour donner naissance au Groupement des entreprises du Cameroun (Gecam), qui doit élire son président d’ici à la fin mars, les principales organisations patronales du Cameroun cherchent à se renforcer pour peser davantage face à l’exécutif. Mais une minorité tente de faire entendre un autre son de cloche. Qu’en décideront les urnes ?
L’association des producteurs d’alcool camerounais a écrit au Premier ministre pour demander une augmentation des prix des boissons de 50 francs CFA. Le ministre du Commerce exige, lui, le blocage des prix en attendant les orientations du ministre des Finances relatives à l’exécution du budget 2024.
Un quiproquo administratif aurait poussé le palais d’Etoudi à s’opposer à une cession totale ou partielle de l’opérateur historique à des acteurs privés. La polémique fait rage à Yaoundé.
Depuis plusieurs mois, de hauts responsables de la Cemac font le tour du monde pour convaincre les investisseurs de financer une nouvelle tranche de « projets intégrateurs ». Un ultime tour de table est organisé à Paris les 28 et 29 novembre afin de sécuriser près de 9 milliards d’euros. Coulisses.
Alors que s’ouvre ce vendredi la dernière session parlementaire de l’année, l’état des comptes de l’hémicycle, la santé du président de l’Assemblée, Cavayé Yéguié Djibril, ou encore l’éviction de son puissant directeur de cabinet, Boukar Abdourahim, intéresseront autant que la loi de finances 2024.
Les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) se sont rassemblés à travers le pays pour commémorer, 41 ans après le 6 novembre 1982, l’accession de Paul Biya à la magistrature suprême.
Une coalition improbable de fonctionnaires tapis dans la haute administration et d’activistes évoluant en dehors de l’État s’échine depuis des années à renationaliser des pans entiers de l’économie. Une lame de fond qui risque de perdurer.
Mise en vente en début d’année, Télésud n’a pas trouvé preneur. Alors qu’elle vient d’être placée en liquidation judiciaire, la chaîne a amorcé sa fermeture, entraînant dans sa chute ses espoirs de porter haut les couleurs de l’Afrique dans les médias.
Engagé à éponger les dettes de la seule raffinerie du pays, le gouvernement est parvenu à un accord avec le géant mondial du négoce pour le remboursement de 14,5 milliards de francs CFA.
L’agence a dégradé de deux paliers la note du Cameroun pour des retards dans le paiement de sa dette bilatérale. Une décision que l’on tente de relativiser, dans la capitale, mais qui va affecter la prochaine levée de fonds.
Le fonds britannique a déposé auprès du gouvernement une demande de conciliation, afin de préserver ses droits face à la situation de quasi-faillite de l’énergéticien. Faute d’une entente entre les parties à la fin du mois d’août, l’actionnaire de référence va recourir à l’arbitrage.
L’emprunt obligataire émis par le Cameroun est une réussite. Mais les souscripteurs, banques en tête, ont largement boudé les tranches aux maturités les plus longues. Analyse.
Le secrétaire général de la présidence et le patron de la SNH s’opposent sur la manière de gérer le pipeline Tchad-Cameroun. Une querelle au sommet de l’État dans un microcosme qui préfère habituellement régler ses comptes à l’abri des regards.
Alors que le Cameroun a fait le pari des taux multiples pour mobiliser 150 milliards de francs CFA, le Gabon a misé, lui, pour le même montant, sur un coupon unique.
Le bras de fer entre N’Djamena et la SNH s’est déporté dans la capitale française. Un conseil d’administration de la Cotco s’y est tenu le 24 mai, et il a connu son lot de rebondissements… Coulisses.
Plusieurs nouveaux membres du gouvernement de la Banque des États d’Afrique centrale nourrissent des griefs à l’endroit du gouverneur. Parmi eux, le Camerounais Eugène Blaise Nsom, qui a ouvert les hostilités.
Alors que le président camerounais vient de célébrer ses 90 ans, dont quarante années passées à la tête du pays, ses proches ont resserré leurs liens. Mais, derrière la solidarité familiale affichée, les clans se préparent secrètement à sa succession.
L’homme d’affaires avait racheté la chaîne il y a trois ans. Il doit désormais faire face à la fois aux difficultés financières du média et au tourbillon judiciaire consécutif à l’assassinat du journaliste Martinez Zogo.
L’assassinat du journaliste a jeté de l’huile sur un feu qui couve depuis déjà plusieurs années. La rue réclame justice, tandis que les plus mesurés demandent du changement dans les sphères politiques. Le chef de l’État saura-t-il leur répondre ? Ou maintiendra-t-il le couvercle sur ces aspirations ?
Ces derniers temps, le puissant ministre des Finances et neveu de Paul Biya essuie des revers. Avec, toujours en toile de fond, la lutte d’influence qui l’oppose à Ferdinand Ngoh Ngoh, le secrétaire général de la présidence. Explications.
Au Cameroun, sur les hauteurs de la capitale, le Golf Club de Yaoundé cultive la discrétion. Mais les jeux de pouvoir ne sont jamais loin, et l’ombre du chef de l’État plane toujours sur le parcours.
Incarcéré dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo, l’homme d’affaires a vu l’examen de sa demande de mise en liberté provisoire reporté par la cour d’appel du Centre, à Yaoundé, ce jeudi 23 mars.
Épargné par les scandales, engagé dans la résolution de la crise anglophone, le chef du gouvernement camerounais apparaît aujourd’hui comme un pôle de stabilité dans la tempête.