Le 24 février, après d’intenses tractations, Louise Mushikiwabo a décidé d’annuler la mission électorale de l’OIF en Guinée.
Depuis décembre 2019, la secrétaire générale de la Francophonie s’efforce, avec Alpha Condé, Alassane Ouattara et Mahamadou Issoufou, président en exercice de la Cedeao, de parvenir à un accord de principe sur la révision du fichier électoral.
Consensus politique avant le scrutin
En février, lors du sommet de l’UA, à Addis-Abeba, Mushikiwabo avait déjà tenté de convaincre le chef de l’État guinéen, et lui avait suggéré de trouver un consensus politique avant le scrutin. Elle a par ailleurs reçu à plusieurs reprises, à Paris, Amara Camara, l’ambassadeur de Guinée.
Après le retrait de l’OIF, l’audit du fichier électoral a été confié à la Cedeao, qui a choisi Nana Akufo-Addo, le président ghanéen, pour conduire une médiation à Conakry.