
Félix Tshisekedi (à g.), le président congolais, et João Lourenço, son homologue angolais, le 5 janvier. © Presidencia da Republica
Le président congolais Félix Tshisekedi s’agace de la lenteur des négociations avec son homologue angolais João Lourenço à propos du partage de l’exploitation pétrolière au large de ses côtes.
Alors que la RD Congo revendique, depuis 2003, une part de l’exploitation pétrolière angolaise au large de ses côtes, Félix Tshisekedi s’agace de la lenteur des négociations avec son homologue, João Lourenço.
En déplacement à Washington (1er-3 mars), le président congolais a profité de son intervention à la Chambre de commerce des États-Unis, le 2 mars, pour échanger en coulisses avec James R. Dunlap, le conseiller Afrique d’ExxonMobil, l’une des sociétés qui exploitent les blocs angolais. Kinshasa souhaite impliquer ces compagnies dans les négociations bilatérales portant sur le manque à gagner de la RD Congo.
Par ailleurs, le 5 janvier, lors d’une rencontre à Benguela, en Angola, les deux chefs d’État étaient convenus de créer une commission chargée de définir les modalités de fonctionnement de la Zone d’intérêt commun, instaurée en 2009 pour partager l’exploitation. Côté congolais, José Sele Yalaghuli, le ministre des Finances, Rubens Mikindo Muhima, ministre des Hydrocarbures, et Nicolas Kazadi, ambassadeur itinérant de Tshisekedi, se sont vu confier ce dossier.