Politique

[Chronique] Au Soudan, la transition n’est pas un long fleuve tranquille

Le convoi du Premier ministre soudanais a été visé le 9 mars par un attentat « terroriste » à la bombe dans la capitale, selon des responsables et des médias d’État.

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Mis à jour le 16 mars 2020 à 16:04

Glez

Après trente ans de dictature d’Omar el-Béchir, la transition soudanaise n’est pas un long fleuve tranquille. Ce 9 mars, Abdallah Hamdok, le Premier ministre, a échappé à un attentat à Khartoum, au moment où son convoi ralentissait pour s’engager sur un pont.

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Une explosion et des tirs d’armes automatiques ont fait un blessé léger. Sans attendre de revendication, le pouvoir a dénoncé un acte « terroriste » visant à compromettre le processus politique en cours.