À leur tête se trouvent pourtant d’ex-collaborateurs de Joseph Kabila : François Beya, le conseiller spécial du président en matière de sécurité, et Justin Inzun Kakiak, administrateur général de l’ANR (il a longtemps secondé Kalev Mutond, l’ex-patron des renseignements, soupçonné de « tentative de déstabilisation de l’État »).
Également à la manœuvre : Roland Kashwantale, le patron de la Direction générale de migration (DGM). « C’est par son intermédiaire que Tshisekedi parle aux caciques du FCC [Front commun pour le Congo] », résume une source.
Ce sont ses équipes qui ont empêché plusieurs personnalités du FCC de voyager ou qui les ont contraintes à des contrôles lors de leurs déplacements (ainsi d’Emmanuel Ramazani Shadary, dauphin de Joseph Kabila à la dernière présidentielle, de Marcelin Cishambo, ancien gouverneur du Sud-Kivu, mais aussi de Jaynet Kabila, sœur jumelle de l’ex-président). Ce sont aussi les services de la DGM qui ont interpellé Mutond le 12 février.