Le 20 février, le tribunal de première instance de Monaco a débouté l’État du Sénégal de sa demande d’exequatur liée à l’arrêt qu’avait rendu la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) à Dakar, en 2015.
L’agent judiciaire du Sénégal, Antoine Félix Diome, réclamait la saisie de vingt-quatre comptes bancaires appartenant à Karim Wade, Ibrahim Aboukhalil (alias Bibo Bourgi), son frère Karim Aboukhalil et Mamadou Pouye, au titre des dommages et intérêts auxquels la justice sénégalaise avait condamné les quatre hommes.
En 2018 déjà, le tribunal correctionnel de Monaco avait débouté en appel l’État du Sénégal de sa demande de saisie des mêmes comptes bancaires dans le cadre d’une procédure au pénal. Des jugements qui s’ajoutent à la décision rendue par la justice française, qui s’était, quant à elle, opposée à la confiscation des biens de Karim Wade dans l’Hexagone.